«Il n'y aura pas de coupures d'eau ce mois de Ramadhan», a affirmé, hier, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, lors d'une conférence de presse tenue à l'hôtel Hilton sous le thème «Journée technique sur l'économie de l'énergie électrique dans la production et la distribution de l'eau potable». A la veille du mois de Ramadhan, le ministre s'est voulu très rassurant en matière d'alimentation en eau potable. «L'eau potable sera disponible durant la période estivale et le mois de Ramadhan.» Arguant d'un niveau exceptionnel, «historique», de ressources mobilisées, il indique que le taux de remplissage des 3 barrages opérationnels a atteint récemment les 85%, y compris à l'ouest du pays. A ce propos, il indique que l'alimentation d'Oran sera consolidée dès le mois d'août 2013. Auparavant, Hocine Necib avait indiqué que son secteur a bénéficié de 800 milliards de dinars pour le financement des projets neufs inscrits dans le cadre du programme 2010-2014. Dans le cadre du schéma national de l'eau, en matière de sécurisation de la disponibilité de la ressource, plus des deux tiers des citoyens ont déjà accès à l'eau 24h/24. «Avec globalement 41,42% du chiffre d'affaires en eau, la facture de l'énergie électricité occupe le 2e rang des charges d'exploitation de l'ADE, après les salaires», a-t-il souligné. Le ministre a assuré que des dispositions ont été prises pour gérer la problématique des pannes. «Nous avons mis des piquets d'alerte afin d'intervenir très vite. Il est même prévu au pire des cas un système de citernage pour renforcer la distribution», a-t-il expliqué. Mise à niveau du matériel, meilleure gestion des stocks, mise en place de centres d'appels et système de permanence pour le personnel, sont autant de mesures que le ministère est censé avoir mis en place. De son côté, Youcef Yousfi, ministre de l'Energie, a tenu les mêmes propos rassurants. «Sonelgaz est en train de renforcer la capacité de production d'électricité et ne rechignera devant aucun effort pour éviter les délestages.» Hocine Necib reconnaît tout de même qu'il demeure des «points noirs ou des zones de forte tension». Un des problèmes récurrents dans la maîtrise des ressources en eau en Algérie est la déperdition d'eau due à des fuites, qui restent très importantes selon le ministre. Des progrès sont en cours mais il reste encore et surtout à gagner «la bataille de la gestion et de la préservation de la ressource», a-t-il conclu.