Andy Murray est entré dans l'histoire en devenant le premier Britannique à s'imposer à Wimbledon depuis Fred Perry en 1936. Dimanche, il s'est imposé aux dépens du n°1 mondial Novak Djokovic (6-4, 7-5, 6-4). L'Ecossais décroche son deuxième trophée majeur après l'US Open 2012. Wimbledon tient son nouveau Fred Perry. Andy Murray a enfin concrétisé tous les espoirs que le Royaume plaçait en lui en remportant la finale 2013 face au numéro un mondial Novak Djokovic (6-4, 7-5, 6-4). Finaliste malheureux l'an passé face à Roger Federer, l'Ecossais est ainsi parvenu à faire ce qu'aucun Britannique n'avait réalisé depuis 1936. Et a apporté un nouveau vainqueur au tournoi, à l'image de Marion Bartoli chez les dames. Comme à l'US Open 2012, cette victoire historique a été forgée face à Djokovic, superbe combattant jusqu'au bout. Fort de son 28e titre en carrière, l'Ecossais succède à Roger Federer et décroche surtout son deuxième titre majeur. Lors de cette quinzaine, Murray n'avait encore jamais croisé de joueur du Top-10 jusqu'en finale. Cela ne l'a pas empêché de s'imposer en trois sets face au leader du classement ATP, sur une surface où il n'a plus perdu depuis près d'un an, série commencée lors de sa campagne olympique victorieuse à Londres. Dès le début du match, le numéro deux mondial a donné le ton du match en se procurant les premières balles de break d'entrée de jeu. Mais ce n'est que sur sa septième occasion qu'il a réussi à prendre la mise en jeu du Serbe. Et se libérer pour de bon. Au bout d'une heure de jeu, l'Ecossais prenait les rênes pour ne plus les lâcher. La riposte de Djokovic ne s'est pas fait attendre. Loin de son meilleur niveau dans le premier acte, le numéro un mondial a vite mené (4-1) dans la deuxième manche en commettant beaucoup moins de fautes directes : 4 à ce moment du match contre 17 dans le premier set. Peu inspiré sur ses secondes balles mais excellent sur ses premières, l'Ecossais a pourtant tenu bon et remonté son handicap avant de renverser la situation pour enlever la deuxième manche (7-5). Comme à l'US Open, le protégé d'Ivan Lendl a compté deux sets d'avance sur Djokovic, mettant le Serbe devant une équation qu'il n'a jamais su résoudre en finale de Grand Chelem. Le troisième set a accouché d'un scénario similaire au deuxième, avec un nouveau break du Serbe (4-2) et un nouveau retour en trombe de l'Ecossais. En dépit de trois balles de match sauvées sur service adverse et de trois balles de break manquées dans la foulée, Djokovic a laissé Murray s'imposer au terme d'un dernier jeu splendide, ponctuant une quinzaine de Wimbledon définitivement historique.