Le rideau de la huitième édition du festival chaâbi s'est clôturé vendredi soir à la salle Ibn Zeydoun avec l'attribution de trois premiers aux lauréats. C'est devant une assistance nombreuse et mélomane que la finale de la huitième édition du festival de la chanson chaâbi a pris fin avec un programme des plus étoffés. Ainsi sur 32 candidats ayant concourus ; seulement trois distinctions ont été remises aux heureux gagnants. Ainsi, le premier prix est revenu à Abdelghani Azzouz, jeune artiste de 28 ans. Le second prix a été également décroché par un Algérois, en l'occurrence Salhaoui El Hadi et le troisième prix est revenu à Amar Meddah de Médéa. Les membres du jury ont, en outre, attribué- deux prix. Le prix du jury est allé à Kahina Hammouche de Tizi-Ouzou tandis que la distinction d'honneur «Mustapha Kateb» est allé au poète Abderrahmane Aissaoui. Ce dernier est également membre du jury du festival. La plupart des participants n'ont pas caché leur satisfaction d'avoir participé à une telle compétition. Les séances de formations et les répétitions ont été d'un apport appréciable. Le détenteur du premier prix, Abdelgahni Azzouz, ému à l'extrême avait du mal à confier ses impressions à la presse nationale. Il a toutefois affirmé que cette distinction n'est qu'un premier pas dans sa carrière, tout en n'omettant pas de souligner que son maître de prédilectinon reste le chanteur chaâbi Abdellag Guettaf. Peu avant la remise des trophées aux gagnants, la soirée a été marquée par plusieurs moments forts avec le passage sur scène de trois artistes de référence dans la chanson chaâbie, en l'occurrence Mustapha Belahcène, Sid Ali Lekkam et Abderrahmane El Kobbi. Chapeau bas pour l'ensemble des candidats qui, au grand complet, ont chanté en chœur la célèbre chanson «Hamdoulilah mabka et istirmar fi beldna». Le chanteur et président du jury, Boudjemâa El Ankis, s'est dit heureux de constater que le châabi est bien introduit dans les manifestations du genre. «Il est, dira-t-il, nécessaire à présent d'assurer un suivi sérieux des heureux gagnants afin justement de tracer leur carrière. Il faut les prendre en charge maintenant qu'ils sont jeunes" Pour rappel, cette huitième édition du festival chaâbi a regroupé une moyenne de 74 candidats, issus des régions du Centre, de l'Est et de l'Ouest de l'Algérie. Les candidats ont même eu droit à des cours théoriques et pratiques, prodigués par des professionnels du métier.Rendez-vous est pris pour l'année prochaine avec un programme plus riche, c'est du moins ce que promettent d'ores et déjà les organisateurs.