Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani, a insisté, jeudi à Sétif, sur la nécessité de maîtriser la qualité du ciment en Algérie pour affronter la concurrence imposée sur le marché international. Lors de la cérémonie de lancement des travaux d'extension de la seconde ligne de production à la cimenterie de Aïn El-Kebira (SCAEK), le ministre a relevé que la relance de la production nationale de ciment est un fait, toutefois, a-t-il noté, la concurrence sur le marché mondial exige une «plus grande maîtrise de la gestion et le recours aux technologies avancées et à la sous-traitance. Le gouvernement œuvre aujourd'hui à travers sa nouvelle stratégie à réduire la dépendance et les importations et à rétablir l'équilibre entre les besoins et l'offre en matière de ciment» qui représente, a-t-il souligné, un produit majeur de l'industrie algérienne et un facteur fondamental de son développement. Le ministre a souligné, à ce propos, que le gouvernement est intervenu en faveur de l'engagement d'un programme national ambitieux visant à assurer une large couverture de la demande nationale sur ce produit stratégique à travers plusieurs projets, dont celui de la SCAEK qui sera suivi dans les prochaines semaines par la mise en route de projets similaires à Chlef, Zahana (Mascara), Béni Saf (Aïn Témouchent), Saïda, Béchar et In Salah (Tamanrasset). Rahmani a en outre exhorté le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) à moderniser et à renforcer ses unités pour s'engager avec force et succès dans la bataille de la concurrence. Au cours de sa visite dans la wilaya, le ministre a donné le coup d'envoi des travaux d'extension de la seconde ligne de production de ciment à la SCAEK d'une capacité de 600 tonnes/jour de clinker. L'opération s'inscrit dans le cadre du programme de développement d'ici à fin 2016 à 26 millions tonnes/an des capacités de production du Groupe (Gica), propriétaire de la SCAEK. Le ministre a rencontré des industriels, des opérateurs économiques et les cadres de son département et a écouté leurs préoccupations. Il a insisté, dans son intervention, sur la nécessité de moderniser l'entreprise économique en tant que maillon central de l'économie nationale et plaidé pour que la prochaine décennie soit celle de la relance de l'industrie algérienne. Le pays possède «une des meilleures et plus puissantes base industrielle dans le Maghreb et le monde arabe», a-t-il dit à ce propos.