S'exprimant en marge de l'ouverture de la session d'automne de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré la position de l'Algérie en faveur d'un règlement politique en Syrie et contre toute intervention étrangère dans ce pays. Le Premier ministre a également expliqué à la presse les différents points qui font l'actualité, entre autres, le Conseil des ministres, les rumeurs sur le remaniement ministériel et la loi de finances complémentaire 2013. La session d'automne de l'Assemblée populaire nationale s'est ouverte hier en séance plénière, présidée par le vice-président de l'Assemblée, Ali El-Hamel. La cérémonie s'est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de membres du gouvernement. L'ouverture de cette session intervient conformément aux dispositions de l'article 118 de la Constitution et de l'article 5 de la loi organique régissant l'organisation de l'APN et du Conseil de la nation, ainsi que leurs activités et les relations fonctionnelles entre le parlement et le gouvernement. Il est de même pour la session d'automne du Conseil de la nation qui s'est ouverte hier lors d'une séance plénière présidée par le président du Conseil, Abdelkader Bensalah. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du Premier ministre, du vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Ali El-Hamel et de membres du gouvernement. Dans une déclaration à la presse, M. Sellal a ajouté que la position de l'Algérie concernant la Syrie est claire. «Vous connaissez le contenu du communiqué du ministère des Affaires étrangères, c'est la position officielle de l'Algérie», a-t-il dit. «Nous sommes pour le règlement politique en Syrie et contre toute intervention étrangère», a-t-il ajouté. L'Algérie a appelé à travers le ministère des Affaires étrangères la communauté internationale à encourager et soutenir les parties syriennes à engager un processus politique de sortie de crise pour rétablir la paix en Syrie. «L'Algérie n'a eu de cesse de rappeler que le dialogue politique inclusif est une démarche incontournable en vue du règlement consensuel de la crise en Syrie», et «a exprimé, comme elle l'avait fait par le passé, son refus de toute intervention armée dans un pays souverain en dehors des normes du droit international», avait indiqué, jeudi, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. M. Sellal a expliqué que la tenue d'une réunion du Conseil des ministres actuellement n'est pas nécessaire, soulignant que le gouvernement «poursuit son activité et se réunit chaque mercredi». «La tenue d'une réunion du Conseil des ministres actuellement n'est pas nécessaire et les choses marchent comme il se doit», a affirmé Sellal dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture de la session d'automne de l'Assemblée Populaire Nationale (APN) ajoutant qu'«un nombre important de projets de loi seront présentés en Conseil des ministres avant de les soumettre au Parlement». M. Sellal a précisé qu'il était en coordination «quasi quotidienne» avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Interrogé au sujet d'un éventuel remaniement ministériel, Sellal a indiqué que cela relevait des prérogatives du président la République. En réponse à une question relative à la loi de finances complémentaire, Abdelmalek Sellal a déclaré : «La loi de finances complémentaire (LFC) 2013 a été annulée et intégrée dans la loi de finances 2014». Toujours et au sujet de la loi des finances, Sellal a précisé que ceci ne pose aucun problème, ni pour la gestion des projets ni pour celle des affaires (du pays).