En l'absence de propreté et surtout de désherbage, plusieurs cités de la wilaya d'Annaba, particulièrement la Plaine-Ouest, Oued Forcha, la cité El Rym, Pont Blanc , la Colonne, Chaiba, Sidi Amar et Oued Edheb, sont quotidiennement ciblées par l'invasion des moustiques qui n'épargnent aucune maison et régnant en maître des lieux. Les habitants souffrent le martyre à cause de ces bestioles et n'arrivent jamais à dormir tranquillement, malgré, souligne-t-on, l'usage de pastilles anti-moustiques et autres moyens. Effectivement, l'envahissement des moustiques quasi permanent est devenu un sujet et un fait pour de nombreux citoyens de la wilaya en cette période des grosses chaleurs. Le phénomène a t pris des proportions alarmantes, que ce soit la journée ou la nuit. La population annabie est sauvagement attaquée par de nombreux moustiques qui rendent les maisons réellement invivables. Les résidents ne savent plus quoi faire pour endiguer cette impressionnante invasion. Ces voraces bestioles ne reculent devant rien, ni les diffuseurs de pastilles ni les ventilateurs n'arrêtent l'attaque incessante des incestes ayant pour origine les immondices jonchant un peu partout aux alentours des habitations et les herbes folles qui entourent les immeubles. Les témoignages fusent lorsqu'on aborde le sujet, les nuits dans ce prolongement urbain d'Annaba sont synonymes d'enfer où les moustiques font leur apparition en force à l'intérieur des résidences. A ce sujet, il faut savoir que ces insectes se développent préférentiellement dans les petits points d'eau, fosses septiques, et le moustique le plus répandu en milieu urbain est le genre culex pipiens. Pendant l'hiver, seuls les adultes femelles survivent en état de dormance, ils s'abritent dans les caves et lorsque la température atmosphérique s'élève de 10° à 20°, l'état de dormance est levé et la femelle pique les personnes à sang chaud, notamment l'homme. Ces insectes transmettent des maladies graves, le plus souvent sous forme d'épidémie «paludisme , fièvre jaune, dengue, etc.». Les opérations de démoustication inopérantes et rares effectuées par les services de l'environnement communal d'Annaba s'avèrent inefficaces et sans résultat puisque le désherbage demeure jusqu'à aujourd'hui inexistant dans tous les quartiers de la ville malgré l'existence d'un budget annuel consacré dans ce sens. Les citoyens se posent la question sur la vraie destination de ces sommes d'argent de l'Etat. Enfin, il faut dire que l'achat d'insecticides, de moustiquaires ou de pastilles anti-moustiques est devenu un besoin urgent pour pas mal de citoyens à revenu moyen. Les nombreuses caves d'anciens immeubles qui n'ont pas été nettoyées depuis des années sont devenues l'abri des rats, des rongeurs de nature méfiante très difficiles à piéger par l'homme.