Le Front de libération nationale dans la wilaya de Mascara est pour la énième fois victime des turbulences de ses pourfendeurs qui jugent l'actuel mouhafedh défaillant, inerte et incapable de gérer les affaires de la maison, qui d'ailleurs prend feu. Le samedi 15 du mois en cours, la rue du 1er-Novembre 1954 a vu un mouvement de protestation des militants scindés en groupes dispersés pour demander le départ du premier responsable de la mouhafadha, Ahmed Mekkaoui, qui s'accroche farouchement à son fauteuil éjectable. En effet, selon les informations qui ont circulé sur cette affaire, opposant le concessionnaire de la mouhafadha et les militants frondeurs, qui dénoncent ce qui s'apparente à des dépassements dans la gestion de la chose politique au niveau local, ou ces derniers brandissent l'argument du communément appelé «manque d'initiative» et de «démarche fractionniste» de la part du mouhafedh. Dans ce contexte «si vil», ce n'est pas la goutte qui a fait déborder le vase, mais plutôt la mentalité rurale de plus en plus en forte dans la maison FLN qui a détruit l'image d'un grand parti ou du moins ce qui en reste. On n'a pas besoin de chercher à extraire une situation irréconciliable de ringards prétentieux et des opportunistes politico-affairistes qui n'ont rien apporté ni dans le passé ni dans le présent un projet édifiant pour la wilaya, le tout enveloppé dans de beau discours du mensonge permanent pour parvenir a leurs fins de carriéristes malhonnêtes. Au cours de cette protestation du samedi, il y a lieu de souligner que des gens pour la plupart des parlementaires et autres élus qui changent de camp à chaque transhumance politique, en mastiquant à tous les râteliers via la corruption politique qui a trop sali ceux tournant sans vergogne autour du pot. Le communiqué non authentifié qui a été transmis à notre rédaction a la maison de la presse Bakhti-Benaouada de Mascara, et dont les signataires se réclament comme étant authentiques militants, fait état de plusieurs griefs contre l'actuel mouhafedh, et dont nous nous refusons de faire un thème de propagande, par respect à la vie privée des gens, mais surtout à la sacro-sainte déontologie et éthique de la profession. Enfin, les rédacteurs du communiqué sont décidés à faire barrage à la corruption politique qui sévit dans la maison du Front de libération national, tout en demandant au nouveau secrétaire général du parti de mettre fin cette mascarade.