La sixième édition du Festival international de Bande-Dessinée d'Alger vient de livrer sous le signe de l'humour ses dernières arcanes concernant le concours national de l'affiche qui sera consacrée affiche officielle du Festival avec les catégories jeunes talents et espoirs scolaires. Le jury national, présidé par l'écrivain et plasticien Jaoudet Gassouma, a regroupé un ensemble d'énergies créatrices et personnalités culturelles connues, comme Narriman Z'hor Saâdouni, plasticienne critique d'art, Youcef Saïah, critique littéraire, Sami Dagouraï designer graphique, Youcef Koudil Bédéiste, Mejda Banchaâbane artiste et psychologue de l'art et Arezki Larbi plasticien, qui ont donné le «la» pour cette édition novatrice. Sur des critères pointus comme la maîtrise du dessin, du graphisme, du scénario, de la cohérence générale et l'originalité, les membres du jury ont donc voté pour Bilal Boutaba pour le premier prix de l'affiche, Khaled Kandouli pour le deuxième prix, et le troisième prix a été décerné à Nabil Lekbel. Tout cela sur une participation de quelques 34 candidats. La catégorie du prix Espoir scolaire a consacré le jeune Amine Hichem Sid-Ahmed du premier prix sur un total de 111,3 points. Le deuxième prix a été alloué à Sihem Outemzabet sur un total de 100,5 points. La troisième place est revenue aux jeunes Naïla-Ouarda et Hana Yasmine Eddoud sur un total de 99,95 points. Il faut dire que la participation de cette année rend la part belle aux talents de plus en plus jeunes, avec un respect de la norme artistique qui reste très éloquente. La participation en famille est aussi un indice de qualité et de régularité, et l'élément féminin prend aussi un élan important. En ce qui concerne les jeunes talents artistiques, les prix ont été décernés à Ibrahim Gouas, sur un total de 119 points, suivi de Abd El-Mounaïm Chentir, à la deuxième place avec un total de 116,7 points et à la troisième place, Nesrine-Houda Brahimi sur un total de 114 points. Le tout présentant une qualité de travaux indéniable qui seront sans nul doute présentés, après avoir reçu bien sur une somme d'argent encourageante. Il faut dire que concernant, les blogs, le premier comportant des insultes, a été rejeté pour manque d'éthique. Le deuxième a été éliminé pour insuffisance de participation, puisque les conditions du règlement précisent qu'il faut au minimum trois blogs pour établir une sélection. Ainsi donc, ce festival offre une visibilité intéressante et de fait professionnelle qui permet à tous les jeunes talents qui le méritent d'émerger d'une manière effective. Pour cette année, le festival a invité le père de Titeuf, Zep, qui donnera la part belle comme invité d'honneur, le Cameroun, et une mention spéciale à l'école sud- coréenne du manga qui est le Manhwa, un art subtil à découvrir à tout prix. On ne négligera pas les ateliers en cours et les délocalisation du Fibda à Tizi-Ouzou, Constantine et Ouargla pour des expositions et workshops divers avec une mention spéciale pour une œuvre 3D qui a été conçue cette année avec des postulants graphistes et un album intitulé Les déchaînés» qui constitue uncatalogue sur les ateliers menés cette années par des spécialistes en la matière avec des jeunes formés aux techniques diverses de créations et d'écritures Bédé. Quelques stars aussi, comme Djilali Defali, auteur du célèbre «Assassin Creed» seront présents pour rencontrer le jeune public et évoquer l'album en cours concernant l'Emir Abdelkader en compagnie d'Azouz Begag à l'écriture. Tout cela se déroulera avec de nombreuses rencontres et conférences sur le thème dans un esprit convivial qui ne manquera pas de réunir de nombreux fans de bulles les plus diverses, surtout avec l'organisation du Cost Play organisé par les tonitruants animateurs de la revue Laabstore. Rendez-vous est pris à l'Oref du 8 au 12 octobre pour un délire des bulles qui fera chaud au cœur.