Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné lundi à Médéa que la stabilité dont jouit l'Algérie «dans un contexte difficile» constitue «un acquis important réalisé grâce à la politique de la concorde civile puis à celle de la réconciliation nationale». Le premier ministre qui a rencontré les représentants de la société civile de Médéa dans le cadre d'une visite d'inspection et de travail dans cette wilaya, a précisé que le climat de «quiétude, sérénité et de sécurité dont jouit l'Algérie» constitue un «acquis important réalisé grâce à la politique de concorde civile et de réconciliation nationale mise en œuvre par le président de la République», et à «des hommes déterminés qui ont consenti de lourds sacrifices durant la décennie difficile». La stabilité qui règne en Algérie dans un contexte des plus difficiles a été rendue possible grâce à des hommes d'Etat qui ont fait face à la situation qui a prévalu durant la décennie difficile, a souligné M. Sellal, citant la wilaya de Médéa qui, a-t-il rappelé, compte «parmi les régions ayant le plus souffert des affres de cette décennie mais qui, aujourd'hui, jouit d'un climat de stabilité et de sérénité grâce à la politique de réconciliation nationale, et auparavant à celle de la concorde civile». «Vous tous, vous vous rappelez de l'amertume de la décennie noire, notamment dans la wilaya de Médéa. Mais, aujourd'hui si la sécurité s'est réinstallée sur toute l'étendue du territoire nationale c'est grâce aux hommes de l'Etat, à l'homme qui gouverne le pays, et à la charte pour la paix et la réconciliation nationale», a déclaré Abdelmalek Sellal en marge de sa visite dans la wilaya de Médéa. Il a également rappelé que l'Algérie a dû «faire face au terrorisme et à la crise lorsqu'elle n'avait pas de quoi acheter un quintal de semoule». Aujourd'hui, a-t-il dit, «l'Algérie a triomphé et remboursé toutes ses dettes». Par ailleurs, le Premier ministre a appelé à «bannir la rancœur, l'exclusion, le favoritisme et la corruption». «La volonté politique pour atteindre cet objectif existe mais il faut du temps», a-t-il encore soutenu. La pratique de l'exclusion ne fait pas partie des mœurs de l'Etat algérien d'autant plus, a-t-il dit, que «ses responsables, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le gouvernent avec sagesse». M. Sellal a effectué lundi, une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Médéa accompagné d'une importante délégation ministérielle.