Le film Une si jeune paix du réalisateur Jacques Charby, réalisé en 1964 a été projeté, lundi soir au Centre des conventions Mohamed Ben Ahmed d'Oran en ouverture de la 7e édition du Festival d'Oran du film arabe (Fofa) qui se tiendra jusqu'au 30 septembre prochain, en présence de la commissaire du Festival, Rabéa Moussaoui, du représentant du ministère de la Culture, du wali d'Oran, des autorités locales, des artistes algériens et arabes et des invités de marque. Ce rendez-vous incontournable du cinéma algérien et arabes organisé par le ministère de la Culture a été inauguré dans une ambiance grandiose par une production algérienne dont la réalisation et le scénario sont signés par Jacques Charby. Ce film est considéré comme le premier long métrage de fiction sur l'indépendance et explore l'un des problèmes les plus préoccupant, celui des enfants qui retrouvent la paix après la guerre de l'indépendance et qui ne savent pas jouer la paix. Dans une brève déclaration de reconnaissance, le cinéaste et invité d'honneur du Festival, Ahmed Rachedi, a souligné que le Festival d'Oran du film arabe a atteint un bon niveau de maturité et est le seul festival qui s'interesse au film arabe. Il précisera encore que tous les films sélectionnés sont de haute qualité et méritent tous des prix. «Vu les difficultés rencontrées pour la réalisation de chacun, ils mériteraient tous des prix», dira M. Rachedi, affirmant aussi que l'objectif de ce festival est de faire connaître le film arabe aux spectateurs arabes. La commissaire du Fofa a souligné lors de cette cérémonie à laquelle ont participé des artistes algériens et arabes, que le Fofa est un rendez-vous de rencontres pour tous les cinéstes arabes. «Ce rendez-vous est aussi un lieu de rencontre pour discuter et échanger des idées entre les cinéastes algériens et arabes», a-t-elle déclaré. Et elle enchaînera : «Nous essayerons à chaque fois d'apporter un plus à ce festival pour qu'il soit plus efficace.» Cette cérémonie a été, également marquée par un hommage a ux trois grandes figures du cinéma algérien et arabe, en l'occurrence le cinéaste Ahmed Rachedi (Algérie), Asaad Fedha (Syrie) et Leila Taher (Egypte) A noter que, jusqu'au 30 septembre, des films seront projetés à la cinématèque et aux salles Saada et El Maghreb à raison de cinq séances quotdiennes (à 10 h, 14h, 16h30, 18h30 et 20h30). Enfin, 14 longs métrages, 18 courts métrages et 6 documentaires seront en compétiton.