Après des exhibitions de troupes folkloriques à l'extérieur de l'auditorium, le coup de starter de la 7e édition du Festival d'Oran du film arabe (Fofa) a été donné, avant-hier soir, au Centre de conventions Ahmed-Benahmed – à moitié plein –, en présence des officiels et des invités. Comme le veut la coutume, la soirée inaugurale a été marquée par des discours (Ahmed Rachedi, le président d'honneur du Fofa, Rabéa Moussaoui, commissaire du Fofa, et le wali d'Oran qui a donné le coup d'envoi officiel), tout en soutenant que le Fofa devient, année après année, un rendez-vous incontournable. Dans son allocution, Ahmed Rachedi a plaidé pour la diffusion des films arabes et algériens sur les chaînes satellitaires arabes. De son côté, Mme Moussaoui a annoncé les nouveautés de cette édition. La musique était également au rendez-vous avec un petit spectacle animé par les chanteurs (Sadek du groupe Democratoz, Kawthar Meziti, Chemseddine Abacha du groupe Freeklane, et Ayoub Medjahed), qui ont participé à la compilation Hymne à la liberté (éditée par l'Onda et la Radio algérienne dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie). Le jury des trois sections de la compétition a été présenté au grand complet. Le cinéaste algérien Ahmed Rachedi préside le jury long métrage, le réalisateur tunisien Ridha Behi préside le jury court métrage, et le journaliste et critique algérien Nabil Hadji préside le jury documentaire. Le Fofa a également rendu hommage à trois personnalités : Ahmed Rachedi, Laïla Taher et Asaâd Fedha. Laïla Taher, qui, en plus de sa carrière de comédienne, est une des membres fondateurs d'une association qui vient en aide aux personnes nécessiteuses atteintes de maladies du cœur, a exprimé sa joie de se retrouver en Algérie, pour la première fois, en déclarant : "Je suis aussi heureuse de venir en Algérie pour la première fois et d'y recevoir un hommage." En s'exprimant, le cinéaste Ahmed Rachedi a donné une belle leçon d'humilité, en citant l'auteur de Nedjma : "Kateb Yacine m'a dit un jour, tu peux rentrer dans l'histoire avec tes chefs-d'œuvre et tes navets, mais même si tu grandis, tu ne pourras jamais voler." De son côté, Asaâd Fedha a fait part, non sans émotion, de sa reconnaissance et de tout l'amour qu'il portait à l'Algérie. "Je n'arrive pas à exprimer ma joie par rapport à cet hommage. L'Algérie est un pays que j'aime beaucoup ; j'aime son art, sa terre, ses moudjahidine. J'aime tout le Monde arabe, mais j'ai un petit faible pour cette patrie. Permettez-moi d'exprimer la relation d'amour particulière entre l'Algérie et la Syrie. L'amour entre l'Algérie et la Syrie est exceptionnel, renforcé par le lien que nous avons avec l'émir Abdelkader. Allumons une bougie et souhaitons à l'Algérie et la Syrie plus de développement et de prospérité", a-t-il déclaré. La dernière partie de cette première soirée a été consacrée à la projection du long métrage Une si jeune paix de Jacques Charby. S. K. Nom Adresse email