L'année universitaire vient de commencer sur un fond de protestation et rien ne semble aller à l'université Hasiba Ben Bouali de Chlef. En effet, en signe de protestation, les étudiants du département d'informatique relevant de l'université Hassiba ben Bouali de Chlef ont procédé mardi à la fermeture de l'accès principal du pôle universitaire de Haï Es-Salem. Et pour causes : les étudiants protestataires réclament leurs admissions au niveau supérieur conformément à la réglementation en vigueur qui stipule le passage au niveau supérieur en cumulant un certain nombre de crédits durant le semestre. «La majorité d'entre nous a acquis plus de 90 crédits ; c'est le seuil minimal pour être admis. Or, le chef de département, ainsi que les professeurs, lors des délibérations de fin d'années, nous ont ajournés», proteste un étudiant gréviste. Ce n'est pas tout, mais encore moins, si l'on apprend que le chef de département, ainsi que son adjoint chargé de la pédagogie, ont refusé les recours déposés par les étudiants ajournés, alors que, selon les protestataires, ils remplissent les conditions requises pour passer en 3e année. Ainsi, les protestataires interpellent dans un communiqué, dont La Nouvelle République a une copie, le doyen de la faculté, le recteur, ainsi que le wali, pour charger une commission d'enquêter sur les «dépassements» enregistrés dans ce département. Rappelons que ledit département a fait l'objet de plusieurs protestations tout au long des dernières années.