La compétition des longs métrages de la septième édition du Festival d'Oran du film arabe (Fofa) a pris fin dimanche, à la salle Maghreb d'Oran, avec la projection de deux longs métrages, «A portée de vue» du réalisateur jordanien Assil Mansour, et le deuxième «Asfouri», du réalisateur libanais Fouad Alaywan. La première séance a été consacrée à la projection du film jordanien «A portée de vue» de Assil Mansour. Un film qui raconte l'histoire de Leila, une femme déçue par son mariage, hantée par les années heureuses de sa jeunesse et obsédée par l'absence de son mari. Un homme veut un jour lui voler sa voiture. Leila essaye de l'en empêcher, mais elle est troublée par les arguments de celui qui tente ainsi de la dépouiller. Une relation étrange et imprévue naît alors entre les deux personnages. Présent pendant la projection, l'acteur principal du film, Khaled Al Ghwairi, a confié à la presse que le film a été tourné à Amman dans des conditions climatiques très difficiles, à une température de -5 °C : «On a tourné ce film dans de mauvaises conditions climatiques et on s'est basé sur des scènes de dialogue à l'extérieur. Vous imaginez, nous sommes restés à l'extérieur à une température de -5°C, c'était pénible», a-t-il expliqué. Et d'ajouter : «Le tournage du film nous a pris 16 jours, il montre des scènes d'amour et de tristesse, comme il illustre des séquences montrant le pouvoir du père sur sa famille et la loi de la famille». Il a encore précisé que le film traite aussi de l'obéissance à la loi de la famille. «J'ajouterai que le film est basé essentiellement sur le dialogue», a-t-il poursuivi. Le deuxième long métrage, libanais, «Asfouri» de Fouad Alaywan exprime son attachement à la sauvegarde du patrimoine à travers une histoire qui s'ouvre sur un parc et des oiseaux dans le quartier Sanayeh de Beyrouth en 1975. Ce film traverse les époques pour raconter l'histoire d'un immeuble des années 1920 menacé de destruction. A noter que Fouad Alaywan est né à Beyrouth en 1964, il a suivi des études dans le domaine du cinéma aux Etats-Unis avant d'entamer son parcours artistique en qualité de producteur et réalisateur de documentaires pour des chaînes de télévision. Il a également réalisé plusieurs courts métrages en 35 mm dont «Le Vent de Beyrouth» (2002) et «A plus»(2006). De notre envoyé spécial à Oran