Au Pakistan Au moins 78 personnes ont été tuées et 120 autres blessées, dimanche dernier, dans un double attentat suicide à la bombe perpétré dans une église chrétienne à Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, d'après des sources hospitalières. Le bilan a été confirmé par Zaheer-ul-Islam, commissaire adjoint de Peshawar, qui a fait savoir que les blessés sont soignés à l'hôpital Lady Reading de la ville. Selon le responsable, l'incident a eu lieu vers 11H45 (heure locale), lorsque deux kamikazes ont déclenché les explosifs qu'ils portaient sur eux à l'intérieur du lieu de culte, que 500 à 600 fidèles étaient en train de quitter après la messe dominicale. Il a précisé que l'attaque avait frappé Pakistan Church, l'une des églises les plus anciennes de Peshawar, capitale de la province de Khyber Pakhtunkhwa, nord-ouest. Le directeur exécutif de l'hôpital Lady Reading a fait savoir que deux policiers, sept enfants et 34 femmes figurent parmi les tués, et que 44 femmes et 11 enfants ont été dénombrés parmi les blessés. Dans le Cachemire indien Un groupe de militants a pris d'assaut un poste de police et un camp de l'armée dans le Cachemire sous contrôle de l'Inde. Les insurgés armés de fusils automatiques et d'autres armes ont mené leur attaque jeudi dans un quartier de la ville de Jammu. L'échange de tirs avec les troupes indiennes a duré dix heures. La police indienne indique que sept soldats et policiers, ainsi que deux civils, ont été tués et que de nombreuses autres personnes ont été blessées. Selon le gouvernement indien, les insurgés seraient venus du Pakistan voisin. Dans un incident séparé, un autre groupe de militants a affronté des troupes indiennes le même jour, toujours au Cachemire, près de la ligne de démarcation entre l'Inde et le Pakistan. Plus de dix attaquants auraient été tués par balle. Le Premier ministre indien Manmohan Singh et son homologue pakistanais Nawaz Sharif devaient se rencontrer à New York en marge de l'assemblée générale des Nations unies. La série d'attaques perpétrées par des militants aurait pour objectif d'empoisonner les relations bilatérales à l'approche du sommet. A Tombouctou L'attaque perpétrée à Tombouctou a provoqué la mort des deux kamikazes et de deux civils et fait des blessés, selon un bilan provisoire. Un camp de l'armée malienne, à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, a été visé samedi dernier par un attentat suicide à la voiture piégée, qui a provoqué la mort des deux kamikazes, de deux civils et fait des blessés, ont indiqué des sources militaires. «Deux kamikazes à bord d'une voiture se sont fait exploser devant notre camp militaire, ils sont tous morts. Il y a des civils blessés, mais je ne connais pas le nombre», a déclaré un militaire malien. L'attaque à la voiture piégée a été confirmée par un militaire, membre de la force de l'ONU, la MINUSMA, présent à Tombouctou. Selon lui il y a eu deux kamikazes tués et au moins deux blessés.