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4,2 millions de moutons sacrifiés pour le rituel
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 10 - 2013

Pourtant, à quelques semaines de la journée fatidique pour les moutons, les citoyens se sont abstenus d'acheter le mouton du sacrifice. Les prix proposés étaient presque identiques à ceux pratiqués l'an dernier (2012). Ils ont découragé les sacrificateurs.
Les éleveurs, ayant eu peur de subir des pertes, ont décidé de céder aux maquignons leurs cheptels à raison de 23 000 DA la tête et ce, à crédit. Ces derniers cèdent à leur tour aux maquignons de circonstance, les maquignons au col blanc venus des grandes villes, rubis sur l'ongle les moutons entre 27 000 et 30 000 DA. Rien ne laissait apparaître une quelconque ruée vers les souks à bestiaux. Le marché de l'ovin de l'Aïd est resté très timide. Il ne bougera qu'à partir de J-7. Le prix moyen est abordable. Il tourne autour de 32 000 DA. Les gens des villes adoptent une nouvelle démarche que l'on pourrait classer comme tourisme commercial. Ils s'organisent en groupes, se déplacent et achètent en gros chez les éleveurs même. Ils réalisent d'importants bénéfices. L'information fait le tour du pays grâce aux télévisions privées qui traitent du sujet. Cette démarche se généralise. Les maquignons au col blanc ont peur de rater le coche et révisent les prix à la baisse. Le mouton qui était proposé à 50 000 DA est cédé à la veille de l'Aïd à 40 000 DA voire 38 000 DA. Les maquignons se sont contentés d'un bénéfice de 8 000 DA au lieu des 20 000 DA espérés. Ce sont ces raisons qui ont permis aux citoyens d'acquérir un mouton à un prix abordable. Le prix moyen d'un mouton pour 2013 au niveau national est de 32 000 DA. Suite à l'entretien que nous avions eu avec M. Azzaoui Djilali, président de la Fédération nationale des éleveurs, nous apprenons que ce sont quelque 4,2 millions de moutons qui ont été sacrifiés le premier jour de l'Aïd. Le prix moyen national étant de 32 000 DA, et avec les 4,2 millions de têtes de moutons sacrifiés, il est capitalisé un total approximatif de 134 milliards 400 millions de dinars de chiffre d'affaires qui a été brassé en cette occasion. Par contre, en 2012 il n'y a eu que 2,7 millions de têtes de mouton qui ont été sacrifiées. Les moutons ont été cédés pour un prix moyen national de 45 000 DA, soit 121 milliards 500 millions de dinars de chiffre d'affaires réalisé. En 2011, 5,7 millions de moutons ont été sacrifiés dont le prix moyen était de 25 000 DA, ce qui donne une somme de 142 milliards 500 millions de dinars qui a changé de mains. Le record d'abattage est de 5,7 millions de moutons qui ont été sacrifiés en 2011 le jour de l'Aïd alors qu'une année auparavant, ce sont moins de deux millions de têtes qui ont été sacrifiés pour le rituel. 2011 peut être considérée comme une année charnière dans la détermination des prix de la viande rouge ovine. Cette ruée vers les souks à bestiaux est considérée comme un rattrapage de l'abstinence de 2010 par les citoyens. Elle est aussi le fruit des rappels des salaires touchés par les fonctionnaires et autres. En fin de compte, un mouton a été sacrifié pour 5 personnes (la population résidente en Algérie est estimée à près de 29 millions). Les boucheries resteront fermées pour la plupart pendant 15 jours à défaut d'agneau à abattre. Pour la première fois, l'offre est en deçà par rapport à la demande. Le kilogramme de viande ovine passera de 750 à 1 350 DA. Ainsi, le prix du kilogramme de viande ovine vient de connaître sa première ascension en dépassant la barre des 1 000 DA. Nous avons posé la question suivante au Dr Brahim Amrani qui est membre du bureau national de la fédération de l'élevage et éleveur ; il dira en substance : «Le prix non seulement n'augmentera pas mais il pourra descendre à 700 voire 600 DA le kilogramme de viande ovine si les frontières de l'Est resteront hermétiques.» Il ajoutera pour expliquer les prix abordables de cette année : «Les événements qui ont touché les régions frontalières de la Tunisie avec l'Algérie et l'état d'alerte ont fait que les frontières soient hermétiques, donc il n'y a pas de déperditions.» Au vu du nombre de moutons sacrifiés en un seul jour, ce qui pourrait être la cause dans la diminution du cheptel, la réponse,d'un chercheur en la matière de l'INRAA est catégorique : «Il n'y aura pas de régression du nombre de têtes de moutons en Algérie pour deux raisons : la première, c'est que le mode consommation des viandes rouges chez les citoyens est en train de muter vers les viandes rouges bovines et vers les viandes blanches pour des raisons de santé, à cause de l'excès de cholestérol contenu dans les viandes rouges ovines. La deuxième, ce sont les capacités intellectuelles et scientifiques des éleveurs qui sont généralement des universitaires ou vétérinaires.» La brebis algérienne commence à être régulière dans ses mises bas à raison de deux fois par an et en moyenne à raison de trois agneaux, donc, le cheptel se multiplie par quatre chaque année.» Le nouveau ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Nouri Abdelwahab, a déclaré à Djenane El-Mithaq : «Il y a eu 19,5 millions de têtes de mouton qui ont été vaccinées.» Donc, ce sont près de 20 millions de moutons qui sont venus au monde.

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