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Envolée des prix de la viande de mouton
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 12 - 2011

Les prix des viandes ovines ont connu une augmentation sans précédent. D'ailleurs, le petit agneau de 4 mois à peine sevré est cédé à partir de 14 500 DA au lieu des 5 000 DA habituels.
Voilà depuis l'Aïd El Kabir ou près de 4,7 millions de têtes de mouton ont été sacrifiées pour le rituel cultuel, le prix de la viande ovine a augmenté de manière vertigineuse. Une situation qui a poussé les bouchers à baisser rideau pendant plusieurs jours. Ils n'ont repris l'activité qu'après une longue pose, chose rare dans le passé. Entre temps, les souks à bestiaux ont été très peu fréquentés, désertés par leurs habituels maquignons et chevillards et beaucoup moins par les éleveurs. Peu d'animaux sont proposés à la vente, le gros des bénéfices a été réalisé à la veille de la fête d'où une aisance financière chez les éleveurs. Ils ne sont plus soumis à la cession d'une partie du troupeau pour s'approvisionner en aliments de bétail. A cela s'ajoute la bonne pluviométrie de la fin du printemps, celle de l'été et celle enregistrée durant les derniers jours de l'automne qui a permis une régénération du couvert végétal, une opportunité divine pour les éleveurs : un pâturage gras et fourni qui les a mis en sécurité et c'est ce qui leur permettra de reconstituer les cheptels. Ceci est l'explication sommaire et probablement partielle de la situation. La seule bonne induction est que les aliments du bétail en dehors des circuits officiels sont moins chers et avoisinent les 2 450 DA. Voici par contre la réalité actuelle des prix : l'agnelle antenaise est passée de 9 000 DA en juin juillet à 28 000 DA pour revenir cette semaine à un prix revu à la baisse, soit entre 17 et 22 000 DA, un un recul de 6 à 9 000 DA, mais elle reste tout de même chère. Par contre, le grand recul est enregistré pour les brebis d'abattage après une envolée de 30 000 DA, un prix jamais atteint. Elle est maintenant écoulée entre 18 et 20 000 DA. Quant à l'agneau de boucherie, il est absent des souks. Pour son petit congénère, en l'occurrence l'agneau de 4 mois, il faudrait à l'acheteur d'ajouter 10 000 DA en sus du prix habituel de 4 500 DA soit 14 500 DA. Pour le petit thni de 8 mois, il faut débourser entre 17 et 21 000 DA alors que pour s'offrir une brebis en bonne, c'est à partir de 30 000 DA que le négoce commence. Un autre phénomène qui s'explique par l'intérêt qu'accorde la corporation des éleveurs à l'amélioration des races par l'acquisition de géniteurs racés. Ainsi un bélier de monte de la race des Ouled Djellal vaut désormais entre 60 et 70 000 DA. C'est pour dire que le marché impose ses lois. Sauf que la prise de conscience des propriétaires de cheptels de pâturage naturel dicte une nouvelle démarche, celle de l'amélioration de la race. Si les boucheries ont fermé momentanément, elles rouvrent avec des prix donnant le tournis. A Djelfa, pays du mouton et des prix abordables de la viande, on ne peut plus acquérir un kilogramme de viande d'agneau à moins de 1 000 DA alors qu'avant le ramadhan, il était proposé entre 650 et 700 DA. Cette augmentation vertigineuse n'a pas encore trouvé d'autre explication que celle de l'abattage massif durant l'Aïd. Du coup, le prix du poulet passe de de 225 DA à 300 voire 325 DA, soit un saut de près de 50%. Dans tout, cela on ne retiendra que envolée des prix expliquée ou non expliquée, il y a au moins une effervescence dans le secteur.

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