Le chanteur Khaled Barket présentera, aujourd'hui, à la salle Ibn Zeydoun, à partir de 19h, son nouveau film intitulé «Titi». Coproduit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et la société de production Studio Dirah, avec le soutien du ministère de la Culture - FDATIC, le long métrage de fiction «TITI» sera, donc, à l'honneur ce soir, sur le grand écran en présence du réalisateur, du producteur et des comédiens. A la fois chanteur, compositeur, comédien et producteur, Khaled Barket signe avec «Titi» son premier long métrage. D'une durée d'une heure quarante minutes, le synopsis du film lève le voile sur l'histoire du personnage principal Titi. Issu d'une famille aisée, Titi disparaît le jour de son troisième anniversaire en suivant un chiot. Il chute au sein d'une famille cupide qui le garde dans l'espoir d'une récompense. En attendant, le jeune enfant est exploité. Sa mère hospitalisée à force de chagrin, lutte contre la maladie et son vil mari. Elle garde l'espoir de retrouver son fils. «Après quelques années Titi fuit en compagnie de son chien. L'enfant découvre la jungle des hommes. Sa force de caractère et sa ténacité lui permettent d'y survivre, et de par sa pureté, l'enfant arrive à dérouter le mal». Il est à signaler que ce long métrage de Khaled Barket est basé sur un scénario original. Pour rappel, Khaled Barket est né le 2 janvier 1957 à Alger. Enseignant, il tente l'aventure de la chanson et de la composition au début des années 80. Khaled Barkat est un romantique égaré dans les années 90, qui a perdu un siècle et gagné une vie. L'artiste emprunte le sentier des rythmes Tindi du Sud algérien, en rénovant le genre. Il a également à son actif une carrière de comédien : cinq films, un premier prix d'interprétation (au Portugal), et deux premiers prix de chant et de composition au festival de la jeunesse Riadh el Feth en 1985. Khaled Barket est connu pour ses célèbres titres romantiques, à l'image de Zourini (1986) ou encore Ya Loulid, (1987). Après une abcence de vingt ans, il a gratifié son public il y a trois ans d'un album révélateur à plus d'un titre «Ch ́hal». Un opus ayant renfermé des thèmes, exhumés de la vie au quotidien. Lors de la conférence de presse précédant sa tournée de promotion, il avait déclaré à la presse nationale que l'album en question représentait pour lui un genre d ́auto-exorcisme, «car quand on reçoit beaucoup de coups dans son existence et qu ́on n'est pas le genre de personne à se plaindre, on finit par s ́en vouloir à soi-même, donc on doit absolument trouver une solution à cette situation». Nous découvrirons, ainsi, Khaled Barket sous un angle ce soir, en l'occurrence, sous la casquette d'un réalisateur confirmé et avisé à la fois. Nous reviendrons ultérieurement sur l'avant-première de ce long métrage.