Une nouvelle attaque terroriste a ébranlé la Tunisie cette semaine, l'opération s'est heurtée à une fulgurante contre attaque des forces de sécurité tunisiennes. L'Algérie n'a aucun rapport en ce qui concerne le terrorisme en Tunisie, selon des sources concordantes de notre ministère des Affaires étrangères. Les forces de sécurité tunisiennes ont éliminé un certain nombre de terroristes lors d'une opération menée cette semaine. Le groupe terroriste a été sévèrement pris à partie par les forces de sécurité. Ainsi, nous avons appris que deux membres de la garde nationale tunisienne ont été tués, lors de cette confrontation, qui s'est déroulée dans la région de Qublat dans la province de Beja, située à 100 km à l'ouest de la capitale. Dans ce contexte, Mohamed Ali a déclaré au nom du ministère de l'Intérieur tunisien que : «des forces spéciales de son ministère, de la garde nationale, ainsi que de l'armée ont participé à cette opération, qui a commencé par des frappes aériennes. Selon les déclarations du ministre, l'accrochage entre les forces de l'ordre et les terroristes se poursuit, c'est ce qu'il fait dire à M. Mohamed Ali que «nous sommes actuellement à l'étape de l'attaque terrestre» avant d'ajouter «Un grand nombre de terroristes ont été tués, mais nous ne pouvons encore déterminer le chiffre exact, car l'opération continue» Il s'agit de la 3e attaque terroriste enregistrée ces derniers jours, dans l'ouest de Tunisie, où des hommes armés ont attaqué mercredi passé un centre de la garde nationale dans la wilaya de Jendouba, tandis qu'un autre groupe a attaqué le centre frontalier de Glen Hussein dans la même zone, des coups de feu ont été échangés entre les éléments de la sécurité et le groupe armé, avant qu'ils ne se retirent. Les forces tunisiennes, poursuivent depuis des mois des combattants islamistes, extrémistes, limitrophes aux frontières algériennes, en particulier dans la région du mont Alhaanbe de l'Etat de Kasserine. Le 11 octobre dernier, Tawfiq Rahmouni, le porte-parole officiel du ministère a témoigné que : «la situation sécuritaire de toute la région est instable, l'armée tunisienne a pris depuis longtemps toutes les précautions nécessaires et les mesures préventives et opérationnelles». Les unités de l'armée tunisiennes ont envoyé la semaine passée, du renfort sécuritaire et militaire aux frontières libyennes, après qu'elles aient reçu des alertes préventives d'éventuelles attaques menées par des groupes armés alliés au groupe partisan de la charia. Face à cette situation, un climat de tension et d'anxiété a dominé les tunisiens, de peur de voir le nombre d'attaques terroristes augmenter, et la possibilité d'exécution des attaques de groupes armés libyens sur la frontière orientale de la Tunisie d'une part, et la prise d'assaut des éléments d'Al-Qaïda des zones frontalières avec l'Algérie occidentale d'autre part. Mohamed bin Zachary, un expert des relations internationales a indiqué que le printemps arabe a pu ouvrir de nouvelles zones de concentration de terroriste sur le triangle frontalier entre la Tunisie, l'Algérie et la Libye. Il a également souligné que le chaos qui règne dans la région depuis la chute des régimes tunisien et libyen, est la raison principale qui a causé les affrontements de toutes ces récentes opérations, et que les frontières servaient de camps d'entraînement pour les terroristes.