La première réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-française dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes s'est tenue à Alger avant-hier La première visite officielle de Jean-Marc Ayrault à Alger prévue pour le mois de décembre se fera sous le signe de l'échange des expériences de lutte contre le terrorisme. M. Ayrault sera accompagné de nombreux ministres, notamment celui de l'Intérieur, Manuel Valls. Ce dernier s'est réjoui de la coopération «excellente»entre les services algériens et français de lutte contre le terrorisme. «La coopération est véritablement excellente», a soutenu le ministre français de l'Intérieur. L'Algérie et la France sont déterminées à poursuivre leurs efforts dans tous les domaines d'intérêt commun afin de conférer à la coopération bilatérale le dynamisme souhaité. La première réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-française dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes s'est tenue à Alger avant-hier. Ce mécanisme de coopération à caractère informel est destiné à encadrer et structurer le dialogue et la concertation entre les deux pays dans les domaines de la lutte contre le terrorisme transnational et les questions de sécurité connexes. Les travaux ont été co-présidés du côté algérien, par Kamel Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République, coordinateur du Groupe interministériel chargé de l'action extérieure de l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, et du côté français, par Mme Hélène Duchêne, directrice des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement auprès du ministère français des affaires étrangères. A cette occasion, les deux parties ont, notamment, rappelé leur volonté commune de renforcer la concertation en matière de lutte contre le terrorisme transnational. A travers un échange dans leur environnement régional et international, les deux parties ont noté une convergence de vues et souhaitent poursuivre cette étroite concertation. En procédant, enfin, à un échange de vues sur l'état de la coopération multilatérale, elles ont insisté sur la nécessité de conjuguer leurs efforts, notamment, au sein des instances des Nations unies pour faire avancer nombre de questions d'intérêt commun. Les deux parties ont convenu de tenir la deuxième réunion du groupe de contact bilatéral à Paris, à une date à convenir d'un commun accord.