Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, a affirmé que le dossier de Michelin est définitivement fermé. En marge d'une rencontre d'hommes d'affaires brésiliens et algériens, tenue hier à l'hôtel El-Aurassi, Amara Benyounès a précisé que cette solution satisfera toutes les parties, y compris Cevital, d'autant qu'il a rencontré son directeur général, Issad Rebrab, lors d'une audience qui n'a pas dépassé cinq minutes, au cours de laquelle le directeur général de Cevital n'a montré aucune objection à la décision prise par le gouvernement. Dans ce sillage, le ministre a réfuté l'intention du gouvernement de cibler les projets d'investissement adoptés par l'homme d'affaires Issad Rebrab, justifiant l'initiative prise par les autorités dans l'affaire de Michelin, par le fait de préserver l'avenir des 164 travailleurs qui ont été renvoyés au chômage immédiatement après la faillite de la branche. Amara Benyounès a fait savoir, dans le même contexte, que l'Algérie n'hésitera pas à utiliser le droit de préemption pour protéger son économie. Quant au relations bilatérales algéro-brésiliennes, M. Benyounès a déclaré que l'accord de partenariat qui a été signé entre l'Algérie et le Brésil entre dans le cadre du renforcement des relations économique entre les deux pays et l'amélioration du secteur industriel algérien en particulier, et cela par la mise en contact des entreprises économiques algériennes avec leurs homologues brésiliennes. De son côté, le vice ministre de l'Industrie brésilienne, Ricardo Schaefer, a indiqué, lors d'un point de presse, que de telles rencontres permettent aux hommes d'affaires brésiliens de découvrir les opportunités d'investissement dans le marché algérien, qui restent, selon lui, inconnues, malgré le fait que l'Algérie est le deuxième partenaire du Brésil au niveau du continent africain après le Nigeria. il fait savoir que «le courant de commerce somme des exportations et des importations entre le Brésil et l'Algérie, au cours des dix premiers mois de cette année, a atteint 3 406 milliards de dollars». C'est le résultat des achats et des ventes réalisées par 266 sociétés brésiliennes. Ajoutant que l'Algérie, du mois de janvier au mois d'octobre 2013, a été le quatrième marché le plus important pour les exportations brésiliennes parmi les pays du continent africain, si l'on exclut les pays du Moyen-Orient. Ce sont des faits qui renforcent l'importance des actions spécifiques visant à encourager davantage les échanges commerciaux bilatéraux, compte tenu du potentiel de l'économie de l'Algérie, dont les importations sont en nette progression. Il est à noter que cette rencontre d'affaires multisectorielles a été une excellente occasion de nouer des relations, et de permettre la rencontre de plusieurs sociétés algériennes avec leur homologues brésiliennes.