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Deux combattants et rassembleurs pour de nobles idéaux
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 12 - 2013

Deux symboles intimement liés par leur vocation d'avocats des opprimés, au sens propre et au sens figuré de cette fonction noble. Tous les deux ont été de long prisonniers et sous le même colonialisme anglais.
En effet, pourchassés pour leurs idées antiraciales, ils ont prôné la même philosophie fondée sur l'union et la non-violence comme moyens de lutte contre la violence de ceux qui ne cherchent qu'à bâtir des empires par la division, l'oppression, la colonisation, le racisme et l'injustice. Ghandi, surnommé le Mahatma, et Nelson Mandela, sont la parfaite incarnation de l'histoire qui se répète; le premier est né en 1869, l'autre en 1918 et ils vont rester éternellement des mythes dans l'Histoire de l'humanité bouleversée par la loi de la jungle et toutes les formes de racisme. Mohandas Karamchand Gandhi, apôtre national et religieux de l'Inde Le destin a voulu qu'il devienne avocat et non des moindres, et qu'il se rende de 1893 à 1914 au pays de Mandela, qui n'était pas encore né, pour défendre les Indiens contre les discriminations raciales. Fidèle à sa doctrine de l'action non violente, il s'est cependant engagé dans la lutte contre les Britanniques qui l'ont emprisonné plusieurs fois. En 1920, il laisse à Nehru le flambeau de leader du mouvement national, pour mieux se consacrer à des secteurs clefs comme l'éducation et les problèmes des intouchables. Ghandi a été assassiné en 1948, à 79 ans parce qu'il gênait trop. Mais il est resté père de la nation indienne. En 2007, on a décrété à sa mémoire, une journée internationale de la non-violence sous l'égide de l'ONU ; c'est le 2 octobre, jour anniversaire de sa naissance. Végétarien et opposé à l'alcool ainsi qu'aux plaisirs gustatifs, Ghandi a lutté aussi pour l'union de tous les Indiens. Hindous, Sikhs, musulmans, femmes et hommes ont recouvré leur dignité, si bien par son héritage spirituel qu'il a légué ; Ghandi reste toujours vivant dans le cœur des Indiens qui en ont fait un symbole immortel et un mythe. Il avait une dimension universelle par son envergure comme philosophe, son concept de non-violence et son esprit humaniste. Avant de mourir, Ghandi a voulu que ses cendres soient dispersées dans les plus grands fleuves du monde : le Gange, le Nil, la Volga, la Tamise. Nelson Mandela, une icône immortalisée Comme Ghandi, il restera le père des Sud-Africains par ses qualités de rassembleur, réconciliateur tout en étant le combattant infatigable pour la liberté et la dignité de tous les citoyens. Sa devise était : la nation arc-en-ciel, le pardon, la réconciliation, la non-violence. Comme son aîné indou, lui aussi a suivi des études pour devenir avocat et ce n'est pas un hasard. Son combat contre l'oppression lui a coûté 27 ans de prison dont 18 ont été consacrées à casser des pierres. En lui imposant le marteau et le burin pour tailler des cailloux, ses géôliers ont pensé faire de ce combattant pour la liberté de tous les citoyens qu'il a rêvés de voir vivre dans un même pays avec les mêmes endroits pour la dignité, l'épanouissement, le bonheur, qu'ils soient blancs ou noirs, un malade mental à vie. Sa conception de nation arc-enciel est représentative de son rêve unitaire du peuple sud-africain dont il a été aussi le réconciliateur. Alors qu'avant lui, les Noirs comme lui étaient interdits d'accès aux jardins publics, hôpitaux, écoles, transports publics réservés exclusivement aux Blancs, il a réussi à faire un mélange des couleurs partout avec comme arme : le pardon. On a vu Mandela recevoir avec un grand sourire la veuve du bourreau de l'Afrique du Sud, inventeur de l'apartheid qui a fait de lui le plus grand prisonnier du monde et des Noirs, un peuple pourchassé, fusillé à la moindre agitation, méprisé, torturé, infériorisé. Mandela a tourné la page en imposant le pardon. Il faut avoir une haute idée de la sagesse humaine dont il a été féru pour devenir un réconciliateur et un rassembleur de la nation. Ainsi les 27 années de prison ferme n'ont pas fait de lui un débile comme l'avaient pensé ses geôliers et bourreaux, mais un homme d'une grande maturité, un humaniste pur et dur, un symbole inscrit dans le monde en lettres d'or, une icône scintillante.

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