Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière organisera les assises nationales de la santé en février 2014 à Alger, a-t-on appris samedi auprès du responsable de la cellule de communication du ministère de la Santé. Ces assises, qui connaîtront la participation de représentants des différents acteurs, publics et privés, de la santé, la société civile, les partenaires sociaux, des élus, des experts et professeurs nationaux, ambitionnent d'examiner les aspects liés à la mise en place d'un code législatif et organisationnel du système national de santé sur la base des attentes des citoyens et des aspirations des professionnels du secteur, a indiqué M. Slim Belkessam. Lors de ces assises, un diagnostic minutieux du secteur de santé sera effectué et plusieurs thématiques seront étudiées, dont la couverture médicale générale, la révision de la loi et carte sanitaire, le coût sanitaire, la gestion des médicaments, la maintenance des équipements, le système d'information sanitaire et l'institutionnalisation de la formation continue, a précisé M. Belkessam, à l'issue du séminaire sur les maladies à transmission vectorielles dans le cadre de la mise en œuvre du règlement sanitaire international «RSI-2005». Ces assises ont également pour objectif de définir une nouvelle stratégie pour le secteur de la santé publique et la mise en œuvre de programmes nationaux de lutte et de prévention contre toutes les maladies vectorielles. Cette rencontre doit apporter des «réponses efficientes» à la mise en œuvre du droit constitutionnel d'accès aux soins dans les meilleurs délais et avec un encadrement de qualité dans différentes régions du pays, a-t-il ajouté. Le ministère de la Santé vient de mettre en place un Conseil national de réhabilitation du service public dans le secteur de la santé. Ce Conseil a pour tâche d'élaborer avec la participation de l'ensemble des acteurs de la santé (professionnels et syndicats), un avant projet de texte relatif à la réhabilitation de la pyramide des soins, de l'organisation sanitaire et les circonscriptions sanitaires, a fait savoir le même responsable.