Intervenant devant des élus et des représentants de la société civile de la wilaya de Guelma, Abdelmalek Sellal n'est pas resté indifférent aux phénomènes des troubles à l'ordre public que connaissent certaines régions du pays. A ce sujet, le Premier ministre a appelé les citoyens à revendiquer pacifiquement leurs droits et dans un cadre organisé sans recours aux incendies, à la dégradation et l'insulte qui demeurent des phénomènes étrangers à la société algérienne. «Nous prônons le dialogue, la concertation, les moyens pacifiques et nous refusons toujours de se confronter à notre peuple» a ajouté le Premier ministre. A ce même sujet, M. Sellal hausse le ton, appelant les Algériens à «l'entraide loin de toute haine et rancœur», indiquant que la tragédie qu'a vécue l'Algérie ne se reproduira pas et que jamais la raillerie ne sera admise. Répondant indirectement à ceux qui accusent le gouvernement de s'adonner à une campagne électorale par le biais des visites dans les wilayas, M. Sellal a déclaré, je cite «Les visites de travail et d'inspection entreprises dans différentes wilayas s'inscrivaient dans le cadre de l'action du gouvernement visant à cerner les lacunes et prendre les mesures pour y remédier et non une campagne électorale anticipée». A ce même sujet, M Sellal a ajouté que les visites du gouvernement dans les différentes wilayas du pays (38 à ce jour) n'ont jamais été effectuées par un responsable depuis l'indépendance. «Nous nous sommes engagés devant le Parlement à prendre en compte les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, afin de conférer à notre action un caractère de proximité et parvenir ainsi, à cerner les lacunes et prendre les mesures qui s'imposent pour y remédier», a-t-il précisé. Il a souligné à ce propos, que cela était «ni plus ni moins le rôle du gouvernement et non une campagne électorale». En outre, M. Sellal a souligné la stabilité qui règne en Algérie grâce à la politique «clairvoyante» du président de la République adoptée après la tragédie qu'a connue le pays durant les années 90, rappelant que cette stabilité «est un facteur indispensable au développement du pays sans laquelle l'édification d'un Etat fort ne saurait intervenir». L'Algérie aspire à un «nouveau départ en 2014 qui permettra au pays de s'orienter vers un avenir meilleur et de lui redonner la place qui lui sied parmi les nations», a-t-il encore indiqué. Il a ajouté à cet effet, que l'avenir escompté se concrétise par «l'édification d'une civilisation fondée sur une économie forte et un attachement sans faille aux constantes de la nation, l'islam et les langues arabe et tamazight, outre la maîtrise des sciences et du savoir». «L'avenir du pays reste tributaire du développement économique et de la maîtrise des sciences et du savoir, seul garant d'une place dans le monde d'aujourd'hui», a-t-il poursuivi avant d'ajouter que l'«Etat qui ambitionne de préserver son indépendance et sa souveraineté se doit de bâtir une économie forte (...) et l'Algérie possède les moyens de réaliser cela». Il a ensuite appelé les citoyens à «revendiquer pacifiquement leurs droits dans un cadre organisé sans recours aux incendies, à la dégradation et l'insulte qui demeurent des phénomènes étrangers à notre société». Par ailleurs, le Premier ministre a affirmé que le bilan de l'action du gouvernement sera présenté «avec fierté» devant le Parlement, saluant les réalisations dans les différents domaines. Au plan social, il a salué le rôle des services de sécurité qui sont parvenus à retrouver un enfant kidnappé à Guelma, faisant remarquer que l'«Etat veille à la préservation de la sécurité et fera face à tous ceux qui portent atteinte aux composantes et à la stabilité de la société algérienne». Rappelant les mesures coercitives prises par le gouvernement en matière de lutte contre le rapt d'enfants, il a indiqué que «la loi sera scrupuleusement appliquée contre les auteurs de ces crimes étrangers à notre société». L'année 2014 sera «une année décisive pour l'Algérie et nous restons confiants car le peuple a confiance en l'avenir du pays», a-t-il conclu.