Des présidents d'Assemblée et des élus de quatre communes, dont les noms seront révélés le jour de leur comparaison devant la justice, ont été placés sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur du tribunal de Mascara pour divers griefs dont l'abjecte affaire du «couffin de Ramadhan» 2013 qui a défrayé la chronique. Des présidents d'APC de diverses tendances politiques et autres élus indélicats se sont sucrés à outrance dans la rétribution avilissante des emplettes de produits de première nécessité grâce à des grossistes véreux et autres opérateurs économiques sans foi ni loi dans ce qui est communément appelée «le couffin de Ramadhan». Trois élus d'une commune ont merveilleusement acquitté leur solde de tout compte à couteaux tirés en pleine assemblée, et ce, pour des questions de dividendes, après qu'ils ne se sont pas mis d'accord pour le partage du gâteau local. Des affaires de couffin détourné, remis à des tierces personnes qui ne sont pas dans le besoin et autres maîtresses, ont été honteusement rapportées à la presse et à l'opinion publique. La presse a évité d'étaler le scandale Dans une commune, un président d'APC n'a pas trouvé mieux que de stocker des couffins de Ramadhan dans une salle de classe sise dans un centre d'enseignement moyen pour les refiler à sa tribu ; les comités de quartier de ladite commune se sont plaint des agissements néfastes de ce président d'APC d'un autre genre, indigne de représenter la population. Le wali de Mascara, M. Ould Salah Zitouni, qui a invité vendredi dernier la presse indépendante et parlée à un briefing se rapportant à la vie économique et sociale de la wilaya, a mis l'accent sur ces histoires débiles du couffin de Ramadhan, qui ont sali les élus du peuple ; il dira en ces termes : «Il n'y aura plus de couffin de Ramadhan ! Dorénavant, ce seront des mandats postaux qui seront attribués à qui de droit, c'est-à-dire aux nécessiteux, et ce, pour mettre fin a cette gabegie et autres arnaques scélérates de la part des élus.» A moins que ce ne soit un coup de... pub. Concernant la démission du président de l'Assemblée populaire communale du chef-lieu, le wali dira à ce sujet : «La lettre de démission du maire a été appuyée pour le motif de raison de santé !» Concernant l'affaire du secrétaire général de l'APC de Mascara par intérim, nous apprenons de source digne de foi, que sur proposition du président de l'Assemblée démissionnaire, le wali a entériné la lettre en question, et ce, vu le bien fondé des récriminations se rapportant au volet des projets en instance qui n'ont jamais vu le jour et autres PCD en vadrouille. Qui dit vrai, qui dit faux, dans l'affaire des couffins de Ramadhan dans la wilaya de Mascara où des élus malveillants élus haut la main par une poignée de compères volent les plus pauvres parmi les pauvres ?