Une fois les amendements prévus en vigueur, une concrète amélioration professionnelle et salariale verra le jour au profit du bénéficiaires du dispositif en question. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a annoncé hier qu'un nouveau dispositif «Contrat premier emploi jeune», qui remplacera graduellement l'actuel Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip), sera soumis prochainement au gouvernement. «Nous allons proposer à la prochaine réunion du gouvernement un nouveau dispositif de contrat premier emploi jeune qui va remplacer graduellement le Daip», a déclaré M. Benmeradi qui était l'invité de la rédaction de Chaîne III de la Radio algérienne. Il a indiqué, dans ce cadre, que ce contrat permettra au jeune d'avoir le salaire prévu par la convention collective de l'entreprise qui le recrute avec tous les avantages de l'assurance sociale, expliquant que si l'ingénieur, dans cette entreprise, a un salaire de 35 000 DA, le nouveau bénéficiaire du contrat premier emploi jeune aura la même rémunération. «L'Etat prendra en charge, pendant trois ans, l'intégralité du salaire de poste de tous les jeunes qui seront recrutés dans le cadre de ce dispositif», a-t-il assuré. M. Benmeradi a souligné que la couverture sociale des jeunes qui ne couvre actuellement que très peu d'aspects, essentiellement l'assurance maladie, «sera étendue à tous les avantages du dispositif sécurité sociale comme la retraite». Il a relevé que ce contrat permettra aussi au jeune recruté d'avoir «le droit d'être affilié à un syndicat et de bénéficier de l'assurance chômage en cas de licenciement». Le ministre a rappelé que le Daip, qui fixe le salaire maximum à 15 000 DA, avait été mis en place en 2008 pour atténuer la tension sur le marché de l'emploi, relevant, toutefois, que «ce dispositif intermédiaire présente un certain nombre de problèmes comme l'insuffisance de la couverture sociale». Enfin, le décret exécutif n°08-126 du 19 avril 2008, relatif au dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip), connaîtra des amendements, car il ne répond plus aux exigences économiques actuelles. Sur 1,7 million de postes d'emploi créés dans le cadre de ce dispositif depuis 2008, 900 000 jeunes sont toujours en poste.