Le programme t-Start : ce sont près de 200 candidats indépendants et issus d'universités et d'instituts technologiques en concurrence pour obtenir les cinq meilleurs projets à bénéficier d'un accompagnement technologique et financier de la part de l'Agence nationale de développement de la petite et moyenne entreprise (ANDPME) et l'opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo. Ce programme a été lancé en mars 2013 alors que la cérémonie de clôture a été tenue (célébrée) mardi soir à l'hôtel Sheraton-Club des Pins, à Alger. Plusieurs personnalités politiques ont été présentes, notamment le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, ceux du Travail, Mohamed Benmeradi, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, et de de la Formation et de l'enseignement professionnels, Noureddine Beddoui. Le premier prix a été décerné à un groupe d'étudiants pour leur projet nommé «Aquasafe» de sauvegarde de l'environnement par des moyens technologiques. Le deuxième prix a été quant à lui décerné à un projet de plateforme sociale d'éducation ; le troisième au profit d'une start-up de jeux publicitaires ; le quatrième pour une autre start-up spécialisée dans des cours et exercices gratuits pour lycéens et étudiants, tandis que la cinquième place a été attribuée a une troisième start-up offrant la possibilité d'approvisionnement en ligne. Amara Benyounès a souligné que «l'industrie du multimédia constitue un moteur de la croissance et un gisement d'emploi. Quant aux services qu'elle offre, ils détermineront dans une large mesure l'économie du savoir.» Selon le même ministre, «l'essor des nouveaux réseaux de télécommunication offrent de nouvelles opportunités aux entreprises.» Continuant dans ce sens, il a appelé à une prise de conscience des entreprises, rappelant que l'Etat a mis à leur disposition des subventions pour leur programme TIC après un diagnostic, et ce, afin de contribuer à leur compétitivité. Le directeur général de l'ANDPME, Rachid Moussaoui, a indiqué que ce programme est «une contribution afin d'encourager au mieux les jeunes Algériens porteurs d'idées innovantes à créer leurs start-ups technologiques et participer activement à l'émergence d'une industrie du savoir fondée sur les compétences nationales». Pour sa part, le directeur général d'Ooredoo, Joseph Ged, a affirmé que son entreprise est «fier d'apporter son savoir-faire et son expertise technologique pour aider les jeunes entrepreneurs algériens à exprimer leurs ambitions et à réaliser leurs rêves». Le DG d'Ooredoo a profité de l'occasion pour lancer un appel à tous les jeunes Algériens porteurs de projets pour participer à ce programme dont la deuxième édition a été déclarée officiellement ouverte.