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L'élection présidentielle de 2014
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 02 - 2014

Vingt-quatre années après la libéralisation du champ politique en Algérie, jamais peut-être l'élection présidentielle n'a été autant sollicitée que celle de l'année 2014. Elle sera sans doute la première dans l'histoire de la présidentielle depuis l'indépendance. Plus de 70 postulants ont retiré les formulaires de candidature, selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Cela pose les questions fondamentales suivantes : Comment ces partis voient-ils leur avenir ? Ces partis sont-ils bien représentés ? Quel est le profil type de l'élu ? Les candidats à la présidentielle peuvent-ils créer quelque chose de nouveau en harmonie avec les impératifs de la société d'aujourd'hui ? Avons-nous une presse des partis politiques, un instrument d'expression, de transparence et de formation politique ? En se rendant dans chaque wilaya au moment où l'Algérie est toujours en proie à de vives tensions sociales, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a bien inauguré des projets, en a visité et lancé d'autres. Il a même accordé des rallonges budgétaires destinées au développement local mais tous ces programmes aussi importants soient-ils n'ont pas fait sortir les Algériens ou l'Algérie de son sous-développement. En fait, la rente pétrolière ayant été placée au poste de commandement qui s'est traduite par une série de plans de relance au total 500 milliards de dol-lars - près de trois fois le PIB-, mais posent d'énormes défis qui sont loin de s'inscrire dans un plan de développement économique renforçant la production, les technologies, les connaissances techniques, l'entreprise et les valeurs du travail. On a alors abouti à une forte contradiction entre une politique d'économie de marché et une politique de rente , l'accroissement des rigidités et des con-traintes.Il est l'un des points de fragilité de l'économie algérienne notamment, l'emploi et la création de richesses, l'équilibre budgétaire restant tributaire à l'égard du prix du baril de pétrole, la croissance fortement tirée par la dépense publique, une agriculture loin de couvrir les besoins du marché et en deçà du soutien financier et aides de l'Etat et enfin tristement dépendante du commerce d'importation à près de 75% de nos besoins. En clair, le système économique demeure fondée sur la macro-financière avec un rôle prépondérant de l'Etat au lieu de l'Etat régulateur et des entreprises stratégiques qui serait susceptible de contribuer à l'essor industriel et par conséquent valoriser les ressources naturelles et mettre à la disposition du marché national des produits stratégiques. Loin d'occulter les améliorations enregistrées, ,notamment les investissements des biens d'équipement et des infrastructures engagés par l'Etat. Certes, ils constituent le facteur dynamique de l'élévation du niveau de vie des Algériens et de stimulation de la croissance, mais pas pour autant le facteur déterminant pour le développement économique d'un pays pour lutter contre le chômage, l'inflation et la pauvreté. Outre les problèmes du développement local, il y a : cherté de la vie, chômage, bidonvilles et forte urbanisation, maladies, exclusion sociale, les jeunes vivant de grandes angoisses... Aujourd'hui, dans un monde dominé par les technologies et la mondialisation, le gouvernement doit être plus technocrate et moins politique. En effet, que l'économie puisse avancer sans qu'on touche à la politique, le modèle et l'exemple à suivre étant celui de la chine, la Malaisie, la Russie, le Vietnam... Ce qui attend à notre humble avis, le futur chef de l'Etat L'enjeu de cette élection est surtout que le futur président apporte un changement concret, car il faut un nouveau discours économique et politique en harmonie avec les impératifs de l'évolution des sociétés dans le monde d'aujourd'hui qui tendent à améliorer les politiques publiques et économiques en tenant compte : S'engager sur le choix d'accéder à la démocratie et à l'économie de marché est irréversible, car aucun pays ne peut espérer se développer s'il ne répond pas aux exigences que pose la mondialisation fondée sur ce choix et qui se joue en faveur des pays modernes. S'engager sur des réformescomplémentaires devant intégrer nécessairement de nouvelles politiques de gouvernance et économiques propices et efficaces pour s'attaquer aux contraintes structurelles de bonne gouvernance à l'exercice d'une réelle démocratie représentative et participative afférentes notamment à l'administration locale, un atout-clé de la démocratie et la bonne gouvernance locale, la gestion des fonds publics et le respect des règles qui se posent avec acuité, l'organisation régionale, la gestion des services publics, la gestion des villes, l'assainissement de l'environnement et enfin les statuts de l'élite , l'intellectuel et la réforme de l'entreprise dans la mesure où l'économie s'est globalisée dans le contexte de la mondialisation. Ceci dit, l'Algérie ne s'en sortira que par l'instauration d'une vraie économie politique, un nouvel enjeu des nouvelles réformes politiques et de la politique économique du pays. L'Algérie aura besoin de pas moins de deux millions d'entreprises de taille PME/PMI pour faire face aux bouleversements socioéconomiques actuels que connaît l'Algérie L'enjeu principal, la relance de l'industrie et la création d'entreprises de normes internationales sont certainement la locomotive de notre économie qui marquera le plus le visage du développement économique de l'Algérie Une nouvelle politique à l'exportation hors hydrocarbures qui doit permettre à notre pays de diversifier son économie qui assure une croissance positive. La mise en place d'une bonne gouvernance publique et économique régionale. Restaurer l'équilibre entre le gouvernement et la presse indispensable au bon fonctionnement de la démocratie. La responsabilité de la presse devrait augmenter avec son pouvoir universel à travers la création d'un conseil de l'ordre. Rendre l'Algérien actionnaire de l'Algérie en mettant sur le marché la vente de valeurs mobilières (actions...), l'objectif étant sa participation aux fruits du développement. L'acte est éminemment politique. (Suite et fin)

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