Le bilan de la sélection algérienne, seniors dames, de volley-ball, lors du tournoi de la salle Hacène Harcha (Alger) qualificatif pour le 17e championnat du monde, prévu en Italie (23 septembre-12 octobre 2014), qui a pris fin samedi soir avec la qualification du Cameroun grâce à la victoire du pays organisateur, l'Algérie sur l'Egypte 3 sets à 2 en 2h 13mn de jeu, est discutable. Cinq matchs joués, quatre victoires et seulement une défaite. Treize sets marqués et cinq sets concédés dans une compétition, qui a regroupé six nations, à savoir l'Algérie, le Cameroun, l'Egypte, le Botswana, le Nigeria et le RD Congo. Les coéquipières de l'excellente Fatma Zohra Bensalem, auteur de 30 points face à l'Egypte, ont raté la qualification au mondial suite à la défaite mais surtout à la perte du 4e set face aux camerounaises, vice- championnes d'Afrique 2013 sur le score de 25 à 21 points. Ce qu'il faut retenir de cette participation, c'est que cette sélection a fait uniquement deux stages de préparation en Algérie à Sétif et en Italie, dès la prise en fonction du nouveau coach, l'Italien François Salvagni (pris en charge par la fédération internationale de volley-ball). La première quinzaine du mois de janvier 2014, à l'inverse de nos adversaires directe qui sont le Cameroun et l'Egypte, qui ont débuté leur préparation des la fin du 16e championnat d'Afrique des nations seniors, dames de volley-ball, qui s'est déroulé en septembre 2013 à Nairobi (Kenya). Il est à rappeler que lors de cette CAN-2013 l'équipe nationale féminine de volley-ball a réalisé sa plus mauvaise participation dans l'histoire des championnats d'Afrique des nations en terminant à la dernière place. Parties à Nairobi sans des joueuses expérimentées, à l'image de Fatma-Zohra Oukazi (meilleure passeuse africaine), Zohra Bensalem, Salima Hamouche, Lydia Oulmou et le mystère est resté entier concernant les absences des cadres de cette équipe nationale, les dames algériennes, vice-championnes d'Afrique en 2011, étaient très loin du niveau des favoris de cette édition 2013 qui étaient, dans l'ordre, le Kenya (8 trophées), le Cameroun et la Tunisie. Les protégées du duo Imed-Eddine Saïdani-Rosa Jimenez (cubaine) étaient dans cette spirale de série de 16 défaites consécutive (Grand prix et CAN-2013) en autant de matchs avec 48 sets encaissés contre 4 sets seulement marqués. Les Algériennes ont subi la loi de la Tunisie (2-3), du Kenya (3-0), de l'Egypte (3-2) et du Cameroun (3-0). Mais la défaite face aux Sénégalaises (3-0), une équipe sans carte de visite dans la compétition continentale, reste une véritable humiliation pour le volley-ball algérien en terminant à la dernière place. Depuis cette dernière compétition continentale de Nairobi, la sélection féminine était mise en sommeil depuis septembre 2013 par la FAVB. S'ajoute à cela, la suspension de la capitaine Oukazi pour huit matchs puis réduite à quatre rencontres après l'appel introduit par son club, le GS Pétrolier. Pour revenir à la cette dernière compétition, bien qu'il y ait eu l'apport financier, une subvention du ministère de la Jeunesse et des Sports et du sponsor (le même que celui du championnat d'Afrique de handball-2014, les organisateurs ont fixé l'entrée à la salle Harcha à 100 dinars algériens lors de la première journée du tournoi. Ce facteur a influé sur l'absence du public. Tous ses paramètres : préparation en retard, suspension de la passeuse principale, absences des cadres à la CAN et Grand prix 2013 et la tarification pour l'accès à la salle Harcha sont les causes du ratage d'une qualification au mondial-2014, pourtant à la portée des volleyeuses algériennes, ce qui d'ailleurs était l'objectif principal. Aujourd'hui, il est temps de faire le bilan général des différentes compétitions et de situer la responsabilité de ce ratage (filles et garçons). Les techniciens et les gestionnaires de cette structure doivent informer l'opinion publique sur cette débâcle car l'équipe nationale n'est pas une propriété privée, mais un bien commun de tous les citoyens. Tout cela afin de préparer les sélections aux prochaines échéances internationales.