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Pourquoi la révision de la Constitution ?
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 03 - 2014

Les institutions dont les membres sont élus ont été renouvelées à l'issue des élections législatives, locales et sénatoriales durant l'année 2012. Les seuls suffrages restant sur le calendrier politique national pour 2013 et 2014 sont successivement la révision de la Constitution et l'élection présidentielle.
La révision de la Constitution et l'élection présidentielle constituent deux étapes fondamentales pour le couronnement du processus portant sur les réformes politiques engagées par les pouvoirs publics. Ceci a été consacré par une large adhésion des acteurs politiques par leur participation aux différentes élections de l'année 2012 portant renouvellement des assemblées élues, d'une part, et par l'entrée au sein du gouvernement de nouveaux responsables politiques en dehors des formations politiques traditionnelles de l'alliance dite présidentielle, d'autre part. Les élections de l'année 2012 ont permis aux différentes formations politiques de jauger leur degré d'ancrage politique au niveau de la société et d'accepter les résultats donnés par les urnes en toute clarté. L'enjeu portait sur le nombre de sièges à obtenir au sein des assemblées élues et d'y participer à travers leurs élus à leur fonctionnement. Mais s'agissant de la révision de la Constitution et de l'élection présidentielle, les enjeux ne sont plus les mêmes. Ils concernent le devenir de toute la nation dans une perspective de durabilité et de sauvegarde, de manière indélébile, de tous ses fondamentaux d'unité nationale, de cohésion sociale et de gouvernance du pays dans le cadre des principes démocratiques intangibles reconnus universellement. C'est pourquoi la révision de la Constitution attendue, compte tenu de ses points à réviser, offre une nouvelle fois, par excellence, un futur débat national et non celui réduit et réservé uniquement aux seuls parlementaires fraîchement élus et dont la plupart sont à leur premier mandat. La révision dépasse le cadre parlementaire et celui des partis politique. Elle ne peut s'inscrire que dans le cadre d'un vrai débat national organisé, en toute transparence, avec la participation de toutes les classes : politique, intellectuelle et du monde sociétal. Ce débat doit trancher de manière définitive sur les principaux points suivants : - la nature du régime de gouvernance : présidentiel ou parlementaire ; - le nombre de mandat du président : illimité ou limité ; - la séparation des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif ; - les autres aspects de la Constitution qui seront présentés dans l'avant-projet portant révision de la Constitution qui est en cours d'élaboration au niveau de la commission annoncée par le Premier ministre dans sa dernière déclaration à la télévision nationale. A la suite de ce débat, un consensus national et politiquement équilibré doit être trouvé pour une rédaction définitive du projet de révision de la Constitution et le soumettre au suffrage universel du peuple algérien, seul maître de son destin. Cette révision de la Constitution doit donner naissance à la deuxième République et consacrer le passage du flambeau à la nouvelle génération postindépendance, dont le seul combat est celui d'assurer un réel développement économique et social du pays et de remplacer graduellement la rente pétrolière par des revenus issus de créneaux hors hydrocarbures, porteurs et durables et qui constitueront un vrai gage pour l'avenir des générations futures. Le passage du flambeau doit se faire entre les deux générations de manière progressive et solennelle avec toute la considération et le respect national de la génération qui était à l'avant-garde pour la libération du pays et qui a œuvré pour son développement depuis l'indépendance à ce jour. La décision du peuple doit être irrévocable et irréversible quant à son application par tous les acteurs politiques et les pouvoirs publics. A cet effet, la nouvelle Constitution, révisée et votée par le peuple, permettra d'élire le futur président de la République sur de nouvelles bases constitutionnelles décidés par le peuple et non par un groupe de personnes, et ce, quel que soient leurs rangs dans la hiérarchie politique et parlementaire. Il s'agit encore une fois de l'avenir de la nation, de notre algérianité.

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