Une nouvelle affaire de corruption cette fois, a été dévoilée par «The Telegraph». Jack Warner, ancien membre influent de la FIFA, aurait été «arrosé» par une compagnie qatarie dans le processus d'attribution du Mondial-2022. Le Qatar a hâte d'organiser la Coupe du monde. Et sans doute pas pour les raisons que vous imaginez. Depuis l'attribution du Mondial, les organisateurs désignés de la compétition reine de l'année 2022 croulent sous les affaires et les accusations. Après la polémique sur la tenue d'une Coupe du monde en été dans cette partie du globe, le traitement des travailleurs sur les chantiers et divers soupçons de corruption, voici que «The Telegraph» sort un nouveau dossier gênant. Aussi bien pour le Qatar que pour la FIFA. L'enquête du «Telegraph» Le quotidien anglais croit savoir que Jack Warner, ancien vice-président de la Fédération internationale durant quatorze années, et qui a démissionné en 2011 suite à des affaires de corruption présumées, aurait touché – ainsi que son entourage – 2 millions de dollars (environ 1,43 million d'euros) suite à l'attribution du Mondial-2022 au Qatar. 1,2 million de dollars pour lui, 750 000 pour ses fils, dont le plus âgé, résidant à Miami, coopèrerait actuellement avec le FBI. Ajoutez à cela quelques 400 000 dollars versés à l'un des employés de Warner, originaire de Trinidad-et-Tobago. L'argent proviendrait d'une compagnie dirigée par Mohamed Bin Hammam, Kemco. Qatari et proche des dirigeants politiques de l'émirat, Bin Hammam fut président de la Confédération asiatique de football et candidat à la présidence de la FIFA. Avant d'être poussé à la démission pour tentative d'achat de voix à l'occasion du scrutin présidentiel de 2011. Il avait dû se retirer de la course avant d'être radié à vie. Que sont devenus les votants ? Selon «The Telegraph», une note retrouvée ferait état de la requête de Jack Warner, pour le travail accompli entre 2005 et 2010. Un document daté du 15 décembre 2010, soit deux semaines après l'attribution du Mondial. Jack Warner était l'un des vingt-quatre votants dans le processus d'attribution de la Coupe du monde.