Il convient de rappeler que trois importants projets seront mis en place par l'état pour identifier les ressources hydriques et satisfaire le un million d'âmes à la wilaya de Tiaret pour les besoins en eau aussi bien pour l'industrie, l'agriculture que pour l'alimentation en eau potable des zones rurales et urbaines, a indiqué le wali, Bousmaha Mohamed lors de la Journée mondiale de l'eau .Pour mener à bien la bataille du précieux liquide figure le transfert des eaux de Chett Chergui , du Sahara et le dessalement du littoral de Mectaa. Sur les 42 communes, on compte 29 alimentées régulièrement en eau potable avec un taux d'adduction élevé de 70% à 96%. En régions rurales, le taux signalé est de 77%, et ces résultats seraient le fruit de la réalisation de 68 puits (forages) destinés à l'alimentation en eau potable. A cela s'ajoute la réalisation de 14 retenues collinaires, 4 stations de pompage (Aïn-Dzarit, Gueramta, Sougueur, Frenda) dont 7 autres réservoirs d'une capacité de plus de 100.000 m3 seront réalisés dans les prochains mois, inscrits au programme lors de la visite de l'ex-Premier ministre Sellal à Tiaret. Selon notre source, la wilaya de Tiaret a réussi à réaliser ces dernières années 14 réservoirs, ainsi que 445 kilomètres d'un réseau destiné à l'A.E.P, tout en rappelant la réalisation d'un périmètre d'irrigation de plus de 1.200 hectares dans la région de Dahmouni , et aussi une station d'épuration des eaux usées au chef-lieu pour une population de 400.000 habitants. A cela, s'ajoute une station de refoulement à Aïn Bouchekif d'une capacité de 19872 m3 par jour. Dans le même contexte, le wali a rappelé que le réseau des eaux usées réalisé serait de 441 km (en linéaire), et les projets de protection des villes des risques d'inondation ont ciblé pour l'année 2014, les communes d'Aïn Kermes, Bougara, Rosfa, Zmalet-Emir Abdelkader, Nadhora, et d'autres communes en cours de réalisation, à l'exemple de Medrissa, Dahmouni, Meghila, Tamda. Concernant les grands projets inscrits pour l'année 2014, l'on ajoute le système de refoulement des eaux versantes dans le barrage Benkhadda, le système d'épuration des eaux à Tousnina, Medroussa, et Aïn Mesbah. La daïra de Mahdia a bénéficié d'une panoplie de projets avec la réalisation de deux réservoirs et trois forages pour alimenter les 12.560 familles de la région en eau potable avec une ration de 72 litres/seconde pour chaque habitants, a indiqué le wali, Hadj Bousmaha. Lors de son intervention, le wali félicite les cadres des différents secteurs et les BHC pour l'éradication des pénuries et les MTH, avant d'ajouter qu'un projet de rénovation du réseau AEP touchera seize quartiers sur les cinquante six de la ville de Tiaret dans les prochains mois. L'on signale qu'une partie est alimentée par des canalisations datant de l'indépendance. Une bonne gestion hydrique figure au registre de l'office national de l'assainissement, et une panoplie de missions dont la protection et la sauvegarde des ressources et environnement hydriques, la lutte contre toutes les sources de pollution hydrique et la préservation de la santé publique. Selon le directeur de l'unité de Tiaret, M. Adjoudj Karim, sur un réseau de 1.266 kms, figurent 1.111 kms gérés sur le vaste sol du Sersou où on registre 4.211 réclamations déposés par la population et 6.135 interventions au cours de l'année 2013 et 1.676 durant l'année en cours, avant d'ajouter que ses services ont réussi au cours de la même période le curage d'un réseau de 116 kms, 15.183 regards et 18.056 avaloirs pour un volume collecté de 24 millions de m3/eaux usées et pluviales et l'enlèvement de 2.656 m3 de déchets. Pour les travaux au cours des interventions, la brigade chargée a réparé 385 mètres lainières à travers les communes recensées. Pour le gignatesque projet de la station actuellement opérationnel, l'on signale le traitement de plus de trois millions de mètres cubes d'eaux usées par an. En effet, selon notre interlocuteur, la STEP est fonctionnelle avec une capacité de traitement de 38.000 mètres cubes/jour. Réalisé en trois années par une société algéro-allemande, coûtant à l'Etat un montant de 2,5 milliards de dinars, elle devrait traiter plus de 7 millions de mètres cubes d'eaux usées, pour être déversées ensuite dans le barrage de Dahmouni destiné à l'irrigation de vastes périmètres agricoles d'une superficie de 4.000 hectares. Ce gigantesque projet implantés à six kilomètres de Tiaret était devenu nécessaire pour le détournement des eaux usées produites par les soixante seize cités de la ville citée du barrage de Benkhada au nord, utilisé pour l'alimentation en eau potable vers le barrage de Dahmouni à l'Est du chef-lieu. Au même chapitre de la récupération, s'ajoutent les eaux usées des communes de Sougueur et Aïn Bouchekif, a indiqué le representant de l'ONA lors de la Journée mondiale de l'eau. Un ouvrage hydraulique est opérationnel pour le traitement des rejets qui seront destinés à l'irrigation des terres de la commune de Sebain et Dahmouni. Il est également prévu pour les eaux usées rejetées par la ville de Dahmouni, la réalisation d'une station de relevage, selon les normes internationales afin d'augmenter la capacité du remplissage de la retenue. L'objectif est d'atteindre un taux d'épuration d'environ 50%. Ce renforcement, selon le directeur de l'unité l'ONA, dont l'objectif est d'atteindre un taux d'épuration d'environ 40%, qui est de 27% actuellement, avec la mise en fonction de la station de relevage de Dahmouni et la station d'épuration de Frenda d'ici l'horizon 2015 qui sont prises en charge par les services des ressources en eau. Six autres communes relevant des daïra de Ksar Chellala et Rahouia, seront touchées par cette opération similaire, a indiqué le conferencier lors de son intervention . Pour la station de relevage du quartier Oued Tolba, selon le bilan, 3.372.000 m3 ont été relevés au cours de l'année 2013, et la station d'Aïn Bouchekif avec un volume de 382.000 m3. Quant au séchage et la valorisation agricole des boues, on enregistre une quantité importante avec un stock de 18.800 m3, 1.325 m3 destinés à la conservatoire des forets, et la mise à la disposition des fermes pilotes pour des essais en collaboration avec l'I.N.I.D et des analyses des laboratoires. Selon le wali, cette quantité importante de boue délaissée, qui représente un stock dormant, il a été décidé sur les lieux de donner des instructions fermes aux différents secteurs concernés de résoudre le problème pour son enlèvement et sa distribution aux concernés. Enfin, lors de cette journéesous le slogan «Eau et Energie», le wali de la wilaya, Hadj Bousmaha, a indiqué que le secteur de l'hydraulique a bénéficié de projets estimé à un milliard de dinars algériens pour 16 opérations dont la réalisation de stations à travers les quatre communes de Medroussa, Tousnina, et les limitrophes du barrage de Benkhedda connu par sa capacité de plus de 40 millions de m3. A Mahdia, deux réserves d'eau et douze autres projets, (puits, ouvertures de pistes) pour les zones rurales connues par un retour massif des villageois à leurs terres. Il faut aussi signaler que les trois barrages ont connu un taux appréciable avec 96 % des réserves ces derniers mois. pour terminer, des journées de sensibilisation sur l'eau et l'environnement sont inscrites au calepin du chargé de la communication, Bouabdelli Mohamed a travers les établissements scolaires pour toucher les futurs générations sur la gestion de ce précieux liquide.