Les dirigeants du PSG n'ont pas été jugés convaincants par l'UEFA lors de leur entrevue au sujet du fair-play financier. Le club pourrait être sanctionné. L'UEFA se demande depuis des mois si le Paris-Saint-Germain joue le jeu. Et sa réponse se fera bientôt connaître. Pour l'instant, elle paraît plutôt négative, expliquait «L'Equipe» hier. Attaché à un fair-play financier dont elle entend appliquer les règles à partir de cette saison, à grand renfort de publicité et d'avertissement, voire de sanctions, l'instance qui gère le football de clubs continental a toujours le champion de France dans le collimateur. Pour faire court, l'UEFA exige désormais deux choses de ses clubs affiliés : «Ne pas dépenser plus qu'ils ne gagnent» et, le cas échéant, que les pertes soient contenues à hauteur maximale de 45 millions d'euros en 2013-2014 et de 30 millions d'euros pour chacune des trois saisons suivantes. En novembre dernier, l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA avait reçu Nasser al-Khelaïfi à son siège situé à Nyon, en Suisse, pour examiner les recettes et dépenses du PSG. Sans être manifestement convaincue par les justificatifs du président qatarien, flanqué de son directeur général, Jean-Claude Blanc. L'UEFA chasse les subventions déguisées en contrat de sponsoring dopant les capacités financières et la manne de 200 millions qu'apporte QTA, l'office de tourisme du Qatar, serait trop belle pour être vraie. Elle paraît très excessive en regard de la visibilité offerte concrètement au généreux pourvoyeur.