«L'imam» de Drancy Hassan Chalghoumi a encore fait parler de lui sur la tribune sioniste. Lors de la récente commémoration des victimes juives de la fameuse affaire Merah, «l'imam» de Drancy qui semble maintenant assez familier avec le CRIF, a exploité cette opportunité pour demander la «fermeture» de sites internet. «Tolérance» oblige, ce dernier a encore grignoté quelques échelons au sein du CRIF en dénonçant l'antisémitisme. On se souvient de sa fameuse photo aux côtés de Roger Cukierman (président du CRIF), avec le slogan «la haine des juifs, ça suffit!». Et pourtant, bon nombre d'intellectuels juifs ont eu le courage de dénoncer le sionisme et ses exactions en Palestine sans pour autant se soucier du qu'en-dira-t-on. Pour cela, faut-il encore rappeler à ce dindon de la farce quelques citations sur l'antisémitisme : «La plupart des intellectuels accepteraient plus facilement de se voir accuser de pédophilie que d'antisémitisme.» (Israël Shamir, journaliste et écrivain juif israélien de Jaffa, et farouche antisioniste) «L'antisémitisme est fabriqué par les organisations juives, très consciemment.» (Noam Chomsky – (Juif américain - dans son livre La Poudrière du Moyen-Orient). «L'accusation d'antisémitisme, c'est une ruse que nous utilisons chaque fois que quelqu'un critique Israël.» (Shulamit Aloni - ancienne ministre israélienne de l'Education - dans une interview accordée à la journaliste juive américaine Amy Goodman) Ainsi, les chasseurs de sorcières disposent d'un moyen qu'ils croient infaillible: l'accusation d'antisémitisme. Reprocher à d'autres le racisme dont on est soi-même coupable (même s'il s'agit d'une autre forme de racisme), voilà qui doit combler de joie plus d'un de ces ignobles individus. Forts de leur impunité, ils peuvent à loisir organiser des campagnes de «recrudescence» selon les besoins de leurs maîtres de Tel Aviv. Que ce soit en France, en Allemagne ou ailleurs, la quasi-totalité des actes prétendument antisémites sont une invention pure et simple du lobby ou relèvent de la mystification. Il ne serait pas étonnant qu'un jour il défendrait bec et ongles l'industrie de «l'holocauste» qui semble devenir une nouvelle religion. Comme le souligne explicitement, Gilad Atzmon, musicien israélien antisioniste : «La religion de l'Holocauste va bien au-delà de l'habituel discours juif. En fait, elle opère comme une mission. Elle ouvre ses temples et ses établissements jusque dans les contrées les plus lointaines. Et comme nous pouvons le voir à présent, elle matérialise déjà le nouvel ordre mondial... Il est évident que la religion de l'Holocauste sert le discours politique juif tant à droite qu'à gauche. Elle s'adresse également aux non-Juifs, particulièrement à ceux d'entre eux dont le rôle consiste à massacrer sans pitié «au nom de la liberté »... La religion de l'Holocauste constitue la réalité occidentale. Personne n'a le droit d'y toucher, personne n'a le droit d'en discuter. Comme chez les Israélites de la Bible, il est permis d'obéir mais pas de douter.» Cela dit, «l'imam» de Drancy semble avoir bien compris cette nouvelle «religion».