Tous les journalistes de la presse nationale, publique ou privée, et de la presse étrangère, pourront couvrir l'élection présidentielle prévue demain, a été assuré, hier, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture de l'exposition sur «La magistrature suprême au service de la nation 1963-2014», organisée au Centre international de presse (CIP) à Alger. Le premier responsable du secteur de la communication a, en effet, tenu à rassurer l'importante masse de journalistes nationaux et étrangers intéressés par la couverture de toutes les étapes du scrutin du 17 avril qui s'annonce dans un climat sensible et d'incertitude. Contrairement aux informations faisant état d'interdiction à la presse l'accès aux bureaux de vote, Messahel appelle les journalistes à accompagner le scrutin dans toutes ses étapes «afin de garantir et témoigner de sa transparence». Il a assuré, dans ce sillage, que les représentants des médias, nationaux ou étrangers, «couvriront le déroulement de l'élection présidentielle durant la journée de vote à travers les bureaux, et assisteront à toutes les phases dont le dépouillement». Le représentant du gouvernement a, de même, tenu à préciser que le ministre l'Intérieur et des Collectivités locales «n'a ni reçu d'observateurs ni décidé d'interdire aux chaînes privées de droits étranger et aux envoyés spéciaux de couvrir le déroulement des opérations de vote dans les bureaux». Et d'ajouter que «le gouvernement algérien agit dans la transparence la plus totale, donc il est tout à fait normal que tous les organes de presse soient présents en Algérie pour couvrir le vote au niveau des bureaux en toute liberté, d'ailleurs, le contraire aurait été anormal». Messahel a, également, rappelé la directive du président de la République «qui consiste à ce que la présidentielle du 17 avril soit la plus transparente»