Le Snapest a appelé à l'ouverture de centres d'examen du baccalauréat «en nombre suffisant» dans les wilayas du Sud «afin d'éviter les déplacements aux enseignants et aux candidats», a réaffirmé, hier, son porte-parole. Meziane Meriane, joint au téléphone, a en effet «souhaité» que cette revendication puisse trouver d'écho favorable auprès des responsables du secteur de l'éducation d'autant qu'une nouvelle ministre de l'Education nationale a pris officiellement ses fonctions, hier, en remplacement d'Abdelatif Baba Ahmed. «Notre souci est de faire éviter des déplacements inutiles aux candidats au baccalauréat ainsi qu'aux enseignants vu l'éloignement des wilayas du Sud l'une de l'autre», a soutenu Meziane Meriane. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique avait auparavant demandé l'ouverture de centres de correction des épreuves du baccalauréat dans ces wilayas à l'occasion de la tenue de la session ordinaire du conseil national (2 et 3 mai à Alger), en présence des représentants de 35 wilayas, sanctionnée par un communiqué rendu public. Par ailleurs, le Snapest a appelé la tutelle à intervenir au niveau des «directions pour l'octroi de locaux à ses membres et la levée des entraves afin qu'ils puissent remplir pleinement leurs missions», ajoute la même source. A l'issue de la réunion de son conseil national, le Snapest avait également demandé à la tutelle de dévoiler dans l'immédiat les résultats des négociations engagées avec la Fonction publique. Nouria Benghebrit, la nouvelle ministre en charge du secteur, saura-t-elle répondre aux doléances des syndicats de l'éducation ? En tout cas, elle a assuré «tous les acteurs quant à la prise en charge de leurs problèmes avec la participation des enseignants, de leurs représentants, des parents d'élèves et même des élèves», s'engageant à redoubler d'efforts pour assurer «un développement qualitatif du système éducatif qui demeure le seul garant du développement global de la société et du pays et consolider le dialogue avec l'ensemble des membres de la corporation éducative». Elle a affirmé que le secteur de l'éducation nationale est un secteur «stratégique et sensible, ce qui fait de notre mission une lourde responsabilité qui reste toutefois noble et motivante». L'année scolaire 2013-2014 a connu de grandes perturbations dues à de vastes mouvements de grèves des enseignants. En février, les syndicats de l'éducation avaient décidé d'un mouvement de grève dans les écoles (lycées, collèges et écoles) 4 semaines durant.