A l'annonce de l'ouverture des travaux, le secrétaire général de la wilaya de Djelfa dira «au vu des intempéries, nous devons installer le comité de crise pour intempériesmais les forêts ont besoin de ce comité de wilaya de lutte contre les incendies ». ,Il fait froid. Pour preuve, en pleinmois de juin, les habitants de Djelfa portent la kachabia. Ceux qui ont assisté à la cérémonie d'installation étaient eux aussi emmitouflés. Les chefs des circonscriptions de la Conservation des forêts se sont présentés avec des imperméables. Des fenêtres de la salle de réunion du secrétariat général de l'eau de pluie tombait et se répandait sous les chaises. Il n'y avait pas assez de places pour tous les participants. Les journalistes et certainsmembres es qualité de ce comité ont assisté debout. La séance et le comité sont présidés par le secrétaire général de la wilaya représentant le wali. Ce ne sont pas toutes les communes qui sont concernées par cette opération.Celles qui n'ont pas de massif forestiers ne sont pas concernées. Le patrimoine sylvicole de Djelfa ne représente que 6%du couvert forestier national. Par le bilan qui a été présenté par madame Belhadj dont l'intervention fut soutenue par data show, nous avons appris que ces 6%de couvert sylvicole représentent 253 597 ha. L'assistance saura que lesmassifs forestiers du Sen El-Ba sont les forêts les plus au sud du pays. Le couvert étant réparti comme suit : un reboisement de 56 693 ha, des massifs forestiers de 152 753 ha, 44 151 ha demaquis et une nappe alfatière de 533 181 ha. Le bilan de 2013 est considéré parmadame Belhadj comme catastrophique étant donné que c'est la première fois qu'il est enregistré 26 incendies qui ont ravagé 24,9293 ha et que c'est durant le mois d'août que 13 incendies ont détruit 13 ha. La tranche horaire pour les départs de feu se situe entre 10 et 14 heures. Les journées infernales sont les vendredis et samedis. Les causes et les auteurs ayant provoqué ces incendies demeurent toujours inconnus, quand bien même des investigations ont été discrètement menées par les agents forestiers territorialement compétents. Nous apprendrons au cours de l'intervention demadame Belhadj et du conservateur Yahi Kamel, qu'il est néanmoins probable que les auteurs ne soient que des fumeurs imprudents ou des campeurs, car si l'on se fie aux statistiques, nous remarquons que la fréquence des incendies est nettement élevée pendant leweek-end et parfois en fin de semaine. Il faut retenir, cependant, que la vigilance des forestiers (brigades mobiles) et leur capacité de détection rapide des foyers d'incendies ont été de rigueur dans lamaîtrise des incendies. Pour le plan anti-feux de forêt pour la wilaya de Djelfa, il est comptabilisé 18 postes de vigie avec un effectif de 36 agents, 8 chantiers intervention avec un effectif de 200 agents, 12 brigades mobiles d'intervention avec un effectif de 36 agents disposant des 4x4 dotés d'équipements de première intervention pour freiner les départ de feux avant l'arrivée des équipes dotées de plus de moyens. Les points d'eau ont été recensés et qui sont au nombre de 57 répartis à travers lawilaya. Les camions pourvoyeurs des équipes de lutte contre les incendies seront réquisitionnés auprès de l'ERGR. Quant au réseau de communication, il est doté de 38 radios. Aussi, six groupes de choc de première intervention avec un effectif de 29 agents bien entraînés, surtout pour les terrains accidentés. Une femme retrouvée morte dans l'oued Sidi- Ameur àM'sila Les fortes chutes de pluie qui se sont abattues ces dernières 48 heures à travers deswilayas du pays ont eu des conséquences déplorables, selon un bilan provisoire de la Protection civile.Une pluie incessante s'est abattue sur plusieurs wilayas du pays, dont Alger. La capitale algérienne, dont les infrastructures sont vulnérables et non conçues pour subir de telles intempéries, s'est rapidement trouvée inondée. Des mares et des étangs se sont formés rendant ainsi la circulation difficile. Les embouteillages se sont généralisés, les piétons ne pouvaient plus traverser les routes et les trottoirs étaient recouverts d'eau. La Protection civile a fait état, hier, dans un bilan des intempéries qui ont affecté plusieurs régions du pays depuis samedi dernier de l'intervention pour l'évacuation des eaux de pluie dans plusieurs wilayas. Les éléments de la Protection civile ont effectué plusieurs interventions au centre et à l'est du pays pour pomper les eaux pluviales. Le bilan précise que les interventions consistaient à désobstruer des avaloirs dans plusieurs cités et même dans certaines écoles au niveau des wilayas de Béjaïa, de Djelfa et de Tizi Ouzou. La catastrophe a été évitée grâce à lamobilisation et à la vigilance de la Protection civile, des services des APC et des différents corps de sécurité. A Béjaïa, les secours sont intervenus pour évacuer les eaux de pluie au niveau de certaines rues et habitations. A Tizi Ouzou, les eaux pluviales accumulées à proximité du siège de la daïra d'Azeffoun ont été évacuées, alors que dans lawilaya deDjelfa, les pompiers ont évacué les eaux pluviales dans certaines habitations dans les quartiers desVergers, Bentaiba et Beni Souk. AM'sila, le corps sans vie d'une femme âgée d'une quarantaine d'années a été repêché, lundi soir, dans l'oued Sidi-Ameur, près de la localité éponyme (140 km au sud-ouest de M'sila), a-t-on appris,mardi, auprès de la Protection civile. La victime a été emportée par ce cours d'eau que les importantes précipitations enregistrées dans cette région durant les dernières 24 heures ont fait déborder et rendu l'oued impétueux, a-t-on indiqué de même source. Le corps que la victime a été déposé à la morgue de l'hôpital de Boussaâda, tandis que les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour établir les circonstances de cet accident, rapporte l'APS.