Assurer la tranquillité et la quiétude des estivants ainsi que la sécurisation de l'environnement et des voies de communication sont parmi les objectifs visés par la mise en place par la gendarmerie du plan spécial saison estivale dit «le plan Delphine» qui revient chaque été depuis l'année 2004. Cette année, le commandement de la Gendarmerie nationale a mis le paquet enmobilisant plus de 45 000 éléments du début juin à la rentrée sociale. Selon la cellule de communication de cette institution, le plan spécial vise, d'unemanière générale, le bon déroulement de la saison estivale enmatière de sécurité publique et de sécurité routière. «Il a pour objectif d'assurer la sécurité au sein des lieux publics à forte concentration de citoyens, préserver la tranquillité des estivants et garantir la sécurisation des voies de communication», note-t-on, soulignant que l'irruption dumois de Ramadhan en pleine saison a nécessité d'adapter encore plus le dispositif mis en place à la spécificité des deux évènements dont l'intensité des déplacements de populations vers les stations balnéaires, les complexes touristiques et les wilayas côtières entraînant un flux de circulation important sur les voies de communication et les principaux axes routiers ainsi que leur engouement sur les marchés, les gares routières et ferroviaires et les soirées ramadhanesques. Pour atteindre les objectifs sécuritaires tracés, la Gendarmerie nationaleoeuvre pour l'intensification de la présence de ses éléments sur les différentes voies de communication en prévision de l'augmentation du flux de la circulation routière durant la saison estivale, par la mise en place de dispositifs préventifs adaptés dans le temps et dans l'espace, àmême de dissuader toute velléité criminelle contre les usagers de la route et des vacanciers. Il s'agit, également, du déploiement de dispositifs «statico-dynamiques», renforcés par les sections de sécurité et d'intervention (SSI), les groupes cynophiles et les escadrilles aériennes pour la sécurisation et la surveillance des zones à forte concentration d'estivants (plages, forêts et sites touristiques), sans omettre les lieux isolés susceptibles d'attirer les délinquants, telles que les plages non surveillées. «L'autre préoccupation de sécurité publique prise en charge est la violence routière. En effet, les accidents de la circulation routière à travers les différents axes (autoroute, routes nationales, chemins de wilaya et chemins communaux) continuent de faire de nombreuses victimes», a souligné la cellule de communication, indiquant que la Gendarmerie nationale a conçu des plans de lutte contre ce phénomène, afin de diminuer le nombre d'accidents, notamment par lamise en place de dispositifs adaptés dans le temps et dans l'espace à travers l'ensemble des voies de communication. Par ailleurs, et «partant du principe que le contact permanent avec le citoyen constitue un moyen privilégié pour valoriser le sentiment de sécurité au sein de la population, le numéro vert "10-55" est toujours à la disposition des citoyens algériens résidents ou émigrés etmême les touristes étrangers 24h/24 et 7j/7», rappellet- on. A noter, également, qu'au niveau des plages autorisées à la baignade, 144 postes de surveillance de la Gendarmerie nationale sont ouverts avec unemobilisation permanente des gendarmes de différentes unités pour la sécurisation des grands rassemblements et des plages afin de permettre aux estivants et aux familles de passer des vacances en toute sécurité. «Ce dispositif de sécurisation des plages autorisées à la baignade est aussi adapté pour assurer une meilleure sécurisation et la surveillance des zones à forte concentration d'estivants, des stations thermales et sites touristiques, les sitesmontagneux et les 72 forets récréatives en territoire de compétence de la Gendarmerie nationale. Les escadrilles d'hélicoptères de la Gendarmerie nationale du centre, de l'est et de l'ouest du pays exécuteront un programme de vols spécial dans le but d'assurer un appui aux unités de la gendarmerie sur le terrain, pour une meilleure surveillance aérienne et une transmission en temps réel de toute information nécessaire, pour une meilleure gestion de la circulation routière et une meilleure surveillance générale du territoire », a-t-on conclu.