«Les relations économiques entre l'Algérie et la Tunisie sont nettement en croissance mais c'est très insuffisant pour leur développement économique. Il faut multiplier les rencontres professionnelles pour promouvoir les opportunités de partenariats commerciaux et industriels entre les deux pays» c'est ce qu'a indiqué hier, le ministre du Commerce, Amar Benyounès, lors de la visite de la ministre du Commerce tunisienne Mme Nadjla Harrouche. Au cours d'une conférence de presse, la ministre tunisienne a fait savoir que les accords signés entre les deux pays sont à même d'ouvrir une dynamique dans les relations économiques et commerciales. Le ministre du Commerce dira, dans ce cadre, que les sociétés tunisiennes de construction pourraient se voir confier des projets dans le bâtiment et des infrastructures, en Algérie. Ainsi, Mme Nadjla Harrouche a expliqué, de son côté, que l'accord commercial préférentiel (ACP) algéro-tunisien signé, au mois de mars de l'année en cours, a ouvert des chantiers dans divers domaines stratégiques, en matière de programme de développement des régions frontalières ou le soutien à l'économie et le développement dans les deux pays, dans un esprit de complémentarité maghrébine. En 2013, l'Algérie était le premier client de la Tunisie dans le monde arabe et son deuxième fournisseur avec une balance commerciale excédentaire en faveur de l'Algérie. Les importations de l'Algérie avaient avoisiné les 1 700 millions de dollars en 2013 soit une augmentation de +19% par rapport à l'année précedente. Par ailleurs, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, s'est félicité de l'avancement du processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), précisant que la partie algérienne préparait les réponses aux questions adressées par plusieurs pays membres dans le cadre des négociations. A noter que l'accord commercial préférentiel entre l'Algérie et la Tunisie qui est entré en vigueur cette année, un projet relatif au développement des zones frontalières.