se porte très bien sauf en Bourse. Chose qui n'est pas logique. C'est ce qui a résulté, hier, de l'assemblée générale de ladite compagnie d'assurance, tenue à l'hôtel El-Djazaïr à Alger. Le président-directeur général, Hassane Khelifati, qui a présidé cette assemblée, a dressé le bilan annuel de sa compagnie d'assurance et souligné les résultats positifs enregistrés durant l'année 2013 notamment une hausse du chiffre d'affaires estimée à 13,5% pour atteindre ainsi les 4,15 milliards de dinars algériens. S'agissant du résultat brut, il est estimé à 500,5 millions de dinars. Cette performance s'explique, souligne-t-il, par «l'augmentation du chiffre d'affaires, une meilleure maîtrise des charges de gestion, de la sinistralité et la récupération d'une créance exceptionnelle jusqu'alors comprise. Le résultat brut initial de 653 millions de dinars a été atténué par l'absorption complète d'une charge exceptionnelle de 152 millions de dinars liée à la distribution d'actions gratuites en 2012 équivalent à 26 dinars par action du dividende. » Quant au résultat net, il est à 367 millions de dinars, soit une augmentation de 58%. M. Khelifati a indiqué que sa compagnie occupe la deuxième place sur le marché algérien des assurances en tant qu'assureur privé. «En adéquation avec notre plan stratégique «Alliance 2015», le chiffre d'affaires de toutes les lignes métiers de notre activité dommages est en hausse avec plus de 13,57% pour la branche automobile et risques simples, de plus de 13, 82% pour l'IARD et de plus de 11,21% pour la branche transport. Nous avons également gagné en dynamique régionale positive notamment sur la région d'Oran et de Sétif», dira-t-il. Et pour préserver l'intérêt des actionnaires, une part des bénéfices distribuables leur sera versée et ce, à 47% du bénéfice net, ce qui est exceptionnel et au-dessus des normes internationales généralement appliquées. Ainsi chaque actionnaire percevra une rémunération à hauteur de 30 dinars algériens par action en contrepartie de son investissement au capital d'Alliance Assurances. Avec de tels résultats qui témoignent de la bonne santé de la compagnie, il serait anormal, voire dangereux, selon M. Khelifati, que le prix de ses actions serait en baisse. Ce n'est pas du tout cohérent, insiste-il. Il s'est étonné du fait que les autorités chargées du suivi et de la supervision de la Bourse d'Alger, autrement dit la Cosob, n'auraient pas réagi comme elle l'ont déjà fait, auparavant, lorsqu'il s'agissait des actions des entreprises publiques. «Nous sommes préoccupés pour nos actionnaires qui ont investi de l'argent. Ils souffrent et nous souffrons avec», a-t-il lancé à la presse. Alliance Assurances a soumis, à cet effet, un courrier aux autorités compétentes et attend jusqu'à présent une réponse. Autre alternative : patienter jusqu'à ce que le nouveau gouvernement prenne une décision, afin de sauver le marché primaire. Dans le cas où aucune suite ne serait donnée à ce problème, Alliance Assurances serait dans l'obligation de faire un choix entre toute une liste de solutions mise sur la table et prendre la meilleure et la plus adéquate. Malheureusement, le retrait de la Bourse d'Alger serait une des options.