Suite au feuilleton de l'effusion du sang des centaines de victimes palestiniennes dévorées par l'appareil de guerre israélienne, la communauté internationale continue de se muer dans un silence complice, de même qu'elle tergiverse pour imposer des sanctions collectives sur Israël, alors que le bilan des morts risque encore de s'alourdir, a fait savoir, hier, l'expert en droit international, Fawzi Oussedik, dans un communiqué rendu public. La situation humanitaire dans l'enclave du Ghaza est très critique, des sites stratégiques ont été ciblés, des civils abattus dont les femmes et les enfants sont les premiers ayant payé très cher le prix de cette guerre. Des bâtisses démolies, environ 500 foyers bombardés depuis le début de l'offensive, même les hôpitaux et les établissements scolaires n'ont pas échappé à l'agression des sionistes, c'est pourquoi les forces d'occupation justifie en effet ces bombardements et ces raids incessants, d'une défense légitime et en riposte des missiles du Hamas tirés depuis la bande de Ghaza. Pour l'expert international, Ghaza est devenue le théâtre de l'armée israélienne en excellence, la région a été encerclée de tous les coins, même le point de passage Rafah, côté égyptien a été fermé d'une façon éhontée et cynique.Dans le même sillage, Fawzi Oussedik a qualifié l'incursion israélienne d'une violation absolue du droit du peuple palestinien de vivre en toute dignité dans un environnement sûr et loin de la guerre et la destruction, devant cette tragédie humanitaire que vivent les Ghazaouis depuis deux semaines. il y a lieu de savoir, que la vie est devenue impossible, les citoyens souffrent d'un manque d'eau, d'électricité, notamment dans les hôpitaux et les dispensaires où les patients et les blessés sont confrontés à une mort certaine, puisqu'ils ont besoin de la dialyse trois fois par semaine pour faire épurer le sang. C'est la stratégie venimeuse des sionistes de frapper les infrastructures de Ghaza, en vue de mettre la pression sur la résistance et de désarmer toutes les parties qui s'en opposent, l'agression a fait, depuis, 500 victimes, et d'ajouter que «L'Etat d'Israël a transgressé toutes les conventions internationales, comme il a défié la souveraineté des Organisations activant dans le domaine des droits de l'Homme. L'Etat hébreu a également franchi les lignes rouges du droit de la guerre, par ailleurs, ce sont des crimes de guerre et contre l'humanité au regard du droit international», a mentionné le communiqué. Il reste à savoir, et selon toujours la lecture juridique de l'expert en droit international Fawzi Oussedik, que toutes ces infractions sont incompatibles avec les règles du droit international des droits de l'Homme et le premier Protocole additionnel de 1977, ainsi que les règles de la quatrième Convention de Genève de 1949 qui stipule clairement que l'un des cas de génocide est la destruction délibérée des nécessités de la vie de manière à provoquer la destruction physique de la population que ce soit partiellement ou complètement. C'est exactement ce qui se passe actuellement à Ghaza depuis l'imposition du blocus israélien sur la population. L'article 33 de la même Convention souligne qu'«Aucune personne protégée ne peut être punie pour une infraction qu'elle n'a pas commise personnellement. Les peines collectives, de même que toute mesure d'intimidation ou de terrorisme, sont interdites, le pillage est interdit, et les mesures de représailles à l'égard des personnes protégées et de leurs biens sont interdites».