Le stade Reguig-Abdelkader a connu un après-midi fait de recueillement et de souvenirs du défunt joueur de l'équipe nationale camerounaise et de la JS Kabylie, Albert Obonjo Ebossé. C'est en effet avec la présence des universitaires africains et en particulier camerounais et en présence d'un grand nombre de personnes, que la Radieuse a honoré la mémoire du défunt Ebossé. La cérémonie s'est déroulée dans une ambiance de grande émotion et de sincères regrets pour ce qui s'est déroulé samedi dernier à Tizi-Ouzou. La Radieuse a pu rassembler, grâce à son savoir-faire, en plus des étudiants africains, des dizaines de supporters de l'ouest du pays et ceux de la JSK afin de rendre un hommage posthume au défunt joueur international de la JSK, Albert Ebossé. Le président de la Radieuse, Chafi Kada a saisi cette initiative d'adieu au grand sportif plein d'humanisme et de joie de vivre pour organiser un match de football entre une sélection africaine et une sélection algérienne, devant un grand public, qui a observé une minute de silence à la mémoire d'Ebossé. Cette cérémonie a eu lieu en présence des joueurs de la JSK, Ferrahi, les deux joueurs africains de l'ASMO et le Camerounais Ntankeu qui avait joué au New Star de Douala en compagnie du défunt, ainsi que les représentants de la sûreté d'Oran. Le destin a voulu que parmi les universitaires camerounais, se trouve un voisin de la famille d'Ebossé à Douala, dénommé Thomas Ntaksi, lequel les larmes aux yeux regrette la fin tragique d'Ebossé. Il a dénoncé «cet acte isolé, qui n'a rien à voir avec la culture sportive des supporters algériens et kabyles». Les universitaires africains et en particulier, les Camerounais ont présenté leur soutien aux sportifs algériens, rappelant que cet acte ne pourra jamais ternir les relations de bon voisinage avec les pays africains. Ils n'ont pas manqué de signaler le bon accueil qu'ils ont eu à leur arrivée en Algérie, et les multiples services que leur octroie l'université algérienne. Le président de la Radieuse dira, en conclusion, que «l'histoire a montré que le passage des joueurs africains et arabes dans le championnat d'Algérie a été toujours empreint d'un grand respect envers eux et toujours, les dirigeants de notre football ont été d'une grande correction envers eux, que ce soit sur le plan de leur accueil et leur séjour que sur leurs droits financiers. Tout en souhaitant que les instances ne pardonnent pas et prennent des mesures coercitives envers tous ceux qui veulent séparer les Algériens à travers l'âme du sport».