Les Marseillais ont écrasé Nice (4-0) vendredi soir en ouverture de la 4e journée de L1 au Stade Vélodrome... En football, le mois d'août est un préambule. Certaines équipes y flambent avant de disparaître ensuite, et d'autres suivent la courbe inverse. Mais si on en est encore au stade des promesses, l'OM de Marcelo Bielsa, en l'espace de quatre journées de L1, semble déjà monter en puissance après sa large victoire face à Nice vendredi soir au Vélodrome (4-0). Un succès fleuve qui fait suite aux trois points décrochés à Guingamp le weekend dernier et replace les Olympiens dans la première partie de tableau. L'entraîneur argentin et ses troupes sont maintenant attendus au tournant en septembre. Mais l'inquiétude née des deux premiers matchs de championnat (nul à Bastia, et défaite face à Montpellier) est déjà effacée. Et Bielsa imprime progressivement son empreinte dans le style de jeu de l'OM, avec son atypique 3-3-3-1. Face à Nice, les Marseillais ont acculé constamment les joueurs de Claude Puel dans leur propre camp. «Cette équipe marseillaise a été très bonne, ils ont bien entamé le match avec beaucoup de détermination et beaucoup de pressing», a analysé l'entraîneur du Gym au coup de sifflet final. Assis une longue partie du match sur sa glacière placée devant son banc de touche, Marcelo Bielsa estime lui que son OM est en progression, tout en pointant du doigt une petite fragilité en défense. «L'équipe est en progression, il y a eu plus de jeu et cela a été une bonne évolution, la différence au score est là pour le montrer (...) Mais en comparaison de Guingamp, on a concédé quelques occasions et si Nice avait marqué un but, cela n'aurait pas été illogique.» Le technicien argentin a cependant refusé de se prononcer sur l'arrivée ou non d'un renfort en défense d'ici la fin du mercato estival. Du côté du vestiaire marseillais, les joueurs estiment eux que la montée en puissance de l'équipe s'explique par une meilleure compréhension du système de jeu. «On commence à assimiler le 3-3-3-1, notait André-Pierre Gignac à la sortie des vestiaires vendredi soir. Physiquement on est bien aussi, on presse fort et on se bat pour récupérer la balle dès qu'on la perd, le coach insiste beaucoup là-dessus.»