93 éleveurs des 174 affectés par la fièvre aphteuse, sont en voie d'indemnisation à Tizi Ouzou, a indiqué, mercredi dernier, El Hachemi Kadour, inspecteur vétérinaire, représentant de la Direction des services agricoles, lors d'un conseil de wilaya présidé par le wali, Abdelkader Bouazghi, et consacré à la préparation de la saison hivernale, la formation et l'enseignement professionnels et la situation relative à la fièvre aphteuse. «Les dossiers d'indemnisation desdits 93 éleveurs sont au niveau de la banque», a-t-il assuré comme pour tranquilliser l'ensemble des éleveurs de la wilaya affectée par cette maladie. Les pertes dues à la fièvre aphteuse s'élèvent à 17 milliards de centimes, à l'échelle de la wilaya, selon ce responsable qui a fait cas de 1 621 têtes bovines touchées depuis l'apparition de cette maladie, recensées à travers 38 communes de la wilaya. «Sur les 1 621 têtes touchées par la fièvre aphteuse, 1 588 ont été égorgées et 33 mortes», a-t-il relevé. S'exprimant sur les indemnisations des éleveurs de la wilaya affectée par cette épidémie, l'intervenant a rappelé que l'Etat a accordé des compensations d'un montant de 24 millions de centimes pour chaque tête bovine morte et 15 millions de centimes pour celle égorgée dont la viande, a-t-il fait observer, est commercialisée 48h après le décès, et après une conservation dans des chambres froides. Evoquant l'opération de vaccination du cheptel dans la wilaya de Tizi Ouzou, l'inspecteur vétérinaire a fait cas de la disponibilité, à mai dernier, de 39 000 doses de vaccins dont 38 900 ont été utilisées. «De juin à aujourd'hui, la wilaya a réceptionné 68 000 doses et a réparti, jusqu'à aujourd'hui, 55 000 protégeant 110 000 têtes, soit l'équivalent de 80% du cheptel», a-t-il dit rappelant que pour cette opération, la Direction des services agricoles a mobilisé 36 vétérinaires. L'inspecteur vétérinaire a, en outre, fait cas de l'ouverture, dès ce vendredi, des 9 marchés à bestiaux, à l'échelle de la wilaya, exclusivement réservés au cheptel ovin, après, a-t-il précisé, une opération minutieuse de désinfection des lieux. Et de rappeler les mesures prises par les pouvoirs publics notamment, l'interdiction à la circulation des têtes bovines faute de quoi, tout contrevenant se voit contraint de conduire à l'abattoir le cheptel transporté pour être égorgé.