Plus de 560 mille têtes de bovins ont été vaccinées contre la fièvre aphteuse du 8 août au 7 septembre 2014 à l'échelle nationale, a-t-on appris avant-hier à Mostaganem de l'inspectrice à la direction des services vétérinaires au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la 9ème édition de l'espace vétérinaire de trois jours, Mme Daoudi Assia a affirmé que l'opération d'indemnisation des éleveurs se poursuit, signalant dans ce sens l'abattage sanitaire de près de 5.300 têtes bovines affectées par la fièvre aphteuse à l'échelle nationale. Elle a également annoncé que les marchés de bétail seront rouverts en fin de semaine courant, après la maîtrise totale de la situation née suite à la déclaration de cas de fièvre aphteuse dans 25 wilayas du pays, tout en rappelant que 1.448.500 doses de vaccin ont été consacrées à la lutte contre cette maladie et que près de 6.023 médecins vétérinaires dont 2.063 du secteur public ont été mobilisés pour l'opération de vaccination. Par ailleurs, la même responsable a annoncé qu'une campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse sera lancée au mois d'octobre prochain pour les bovins vaccinés au courant d'avril et mai derniers, faisant remarquer que 900.000 têtes bovines ont été vaccinées en Algérie avant l'apparition de cette maladie en août passé, sur un cheptel bovin estimé à près de 2 millions de têtes au niveau national. L'espace vétérinaire, organisé à Mostaganem par la société privée de santé et nutrition "Saviter" en coordination avec le club scientifique "Er-razi" de Tiaret, enregistre la participation de près de 300 médecins vétérinaires de 38 wilayas du pays.
Plus de 6.200 bovins vaccinés à la capitale Pour ce qui est de la capitale, un inspecteur vétérinaire auprès de la wilaya, a fait savoir que 6.200 bovins ont été vaccinés contre la fièvre aphteuse depuis l'apparition de la maladie en juin dernier. Cette campagne de vaccination des bovins qui a touché 6.221 têtes, se poursuit, a précisé le même responsable rappelant qu'aucun cas de zoonose n'a été enregistré au niveau du cheptel ovin. Il a souligné que l'opération de vaccination entamée en mars dernier et qui a concerné 11.000 têtes bovines, s'est achevée alors que la campagne en cours se poursuit pour le reste du cheptel des éleveurs qui ont refusé de vacciner leurs bovins. Après l'apparition de la maladie, ces éleveurs ont sollicité les services concernés pour se procurer le vaccin, ce qui permettra, a-t-il dit, de connaître le nombre de têtes qui n'ont pas été touchées par la première opération. Le même responsable a rassuré que le taux de prévalence de la fièvre aphteuse restait stable actuellement où seulement 27 nouveaux cas ont été enregistrés depuis le 27 août dernier" alors que 18 foyers de l'épizootie avaient été découverts lors de la dernière semaine du même mois dans 12 communes de la capitale. Il a rappelé par ailleurs que 164 vaches porteuses du virus étaient recensées dans la wilaya d'Alger alors que l'opération d'abattage sanitaire a touché 334 têtes. Il a ajouté dans le même contexte que 28 dossiers concernant l'indemnisation des éleveurs touchés, ont été examinés et soumis à la direction des services agricoles de wilaya. Concernant les points de vente des ovins en prévision de l'Aïd el-Adha, M. Youssefi a indiqué que les services vétérinaires avaient informé toutes les communes sur les lieux de vente en attendant une décision du wali. Il a estimé que seul le marché du bétail d'El-Harrach (Alger), fermé après l'apparition de la fièvre aphteuse, est un point de vente anarchique et sa réouverture implique la responsabilité de la commune. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri avait annoncé récemment que les marchés à bestiaux seront rouverts prochainement à l'approche de l'Aïd el-Adha appelant les responsables concernés à "réunir toutes les conditions nécessaires pour la réouverture de ces espaces". Il avait souligné dans ce sens qu'il n'y a plus de raison de poursuivre l'abattage de bovins, la situation née de l'apparition de la fièvre aphteuse s'étant "stabilisée" et se trouvant "maîtrisée".