Non, cela ne devrait étonner personne. Que fallait-il attendre du président de la CAF, cet homme corruptible qui porte atteinte au sport africain. Absolument rien. Il vient d'utiliser une carte, sans peur et sans reproche, celle du décès du joueur camerounais de la JSK, pour tenter de relever le niveau de sa cote de popularité qui s'est étouffée dans les affaires de corruption. Regrettable. Condamner la JSK, un club algérien, l'éloigner de toutes compétitions africaines c'est accélérer, voire confirmer son appartenance à un autre monde qui ne dit pas son nom. C'est se dévoiler, dévoiler son méchant regard envers le foot algérien. Son discours démagogique envers le sport algérien ne passera pas. La culture algérienne. Ce réservoir qui libère une intelligence exemplaire est et restera loin de toute manipulation qui lui porterait atteinte. La honte vient de s'inviter chez Hayatou et ce, après le décès du joueur Albert Ebossé tué par un projectile jeté des tribunes du stade de Tizi Ouzou le 23 août dernier. La CAF accuse et condamne toute l'Algérie. Interdire à la JSK de participer à toutes compétitions continentales pendant les deux prochaines années, n'est qu'une grave insulte au foot algérien. Une provocation d'une gravité inégalable. «Cette décision a été prise suite aux événements qui ont entraîné le 23 août dernier, à Tizi Ouzou, la mort du joueur camerounais de la JSK lors de la rencontre USM Alger-JS Kabylie comptant pour la deuxième journée du championnat de Ligue 1», explique la LFP. Cette décision empêchera la JSK de jouer la Ligue des champions d'Afrique 2015-2016. Et maintenant, ouvrons de nouveau le dossier de Hayatou par rapport à sa gestion et à sa culture du sport «pourri». Les dossiers le mettant sur scène sont nombreux, les médias internationaux le citent et ne cessent de dévoiler son véritable visage. Un visage qui détruit le sport africain avec la complicité de quelques collaborateurs et membres de la CAF. L'enquête du «Sunday Times» n'ayant pas encore été exploitée qu'elle faisait déjà scandale. L'on se rappelle du contenu de cette enquête de ce grand journal qui rapportait les propos d'un député britannique et dont Jeune Afrique mettait en pointe. Selon l'hebdomadaire, Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF) et vice-président de la Fifa, et Jacques Anouma, le patron de la Fédération ivoirienne de football (FIF), également membre du comité exécutif de la Fifa, tous les deux sont suspectés d'avoir monnayé leur vote pour l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. L'enquête de l'hebdomadaire Sunday Times, révélait que le Camerounais et l'Ivoirien ont reçu 1,5 million de dollars pour voter en faveur du Qatar. «Le président de la Caf était accompagné de Jacques Anouma et Amos Adamu alors respectivement, président de la Fédération ivoirienne, et président de la Fédération nigériane de football.» Le journal France football avait pour sa part, écrit «pour acheter l'adhésion de Roger Milla, ancien international camerounais et d'Issa Hayatou, les deux personnalités ont reçu, chacune 1,5 million de dollars pour pencher en faveur du Qatar. La partie camerounaise a donc eu droit à tous les égards de la part des qataris qui n'ont pas hésité à aligner des zéros sur les chéquiers.» Tout le monde se tient par la barbichette. Mais dans ce domaine, les autres fédérations ne sont pas plus exemplaires. Cet homme dont les traces enfument le sport africain, vient de se rapprocher des Camerounais, en leur accordant le visa pour l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de 2019. Les médias s'interrogent «le Cameroun a-t-il convaincu les 14 membres du comité exécutif de la CAF sur sa capacité à organiser la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations de football 2019 ?» En attendant de le savoir de manière officielle, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football a présenté le dossier technique de la candidature de son pays. Devant Issa Hayatou et ses pairs du comité exécutif, le patron de l'administration du football camerounais a fait le tour sur ce dont dispose déjà le pays de Roger Milla par rapport au cahier des charges édité par la CAF. «Il a, dans la foulée, donné des garanties sur l'exécution dans les délais de ce qui reste à faire, notamment dans le domaine des infrastructures sportives et hôtelières», rapporte un confrère. Et pour agrémenter sa prestation, Tombi a fait diffuser une vidéo dans laquelle, il était fait la promotion du Cameroun sous fond de musique de Manu Dibango, une star planétaire d'origine camerounaise. «Nous avons fait une présentation sans faute qui a duré une trentaine de minutes. Ce n'était pas une grande première pour Tombi qui avait fait presque le même exercice en avril dernier quand les inspecteurs étaient à Yaoundé pour prendre connaissance du dossier Cameroun», indique un membre de la délégation de 20 personnes, partie de Yaoundé, il y a quatre jours pour l'Ethiopie. Notre confrère de la presse africaine rappellera le mode opératoire en l'occurrence les quatorze électeurs de la Caf qui étaient appelés à faire un choix entre cinq postulants pour l'organisation de la CAN-2019. Il faut noter que le Cameroun a pour concurrent la Côte d'ivoire, l'Algérie, la Zambie et la Guinée Conakry. Et pourtant la Côte d'ivoire, l'Algérie et la Guinée ont multiplié leur chance d'organiser la plus importante compétition sportive sur le continent, en déposant une seconde candidature pour la phase finale de la CAN- 2021. Mais ce n'est qu'une flamme d'allumette. L'on s'interroge sur le jeu de Hayatou dans cette course. «Le Cameroun qui n'a organisé jusqu'ici qu'une seule phase finale de la Can de 1972, est donné le grand favori dans la course pour la CAN-2019», souligne avec force le journaliste. Pour isoler les autres concurrents, se rapprocher de son pays d'origine et renouveler sa carte d'appartenance après le décès du joueur de la JSK, et éloigner l'Algérie, monsieur de la CAF présent parmi les électeurs aurait indiscutablement pesé en faveur du Cameroun. «C'est très compliqué parce que, cette fois ci, quatre des cinq candidats ont chacun un représentant dans le Comité exécutif de la Caf. Kalusha va forcement voter pour la Zambie et chercher à rallier les dix neutres à sa cause. Le même jeu va sans doute être fait avec l'Algérien Mohammed Raouraoua, le Guinéen Almamy Camara, le Camerounais Issa Hayatou. Donc, rien n'est encore gagné mais nous restons très confiants », estime une source au sein de la délégation camerounaise. Ce n'est pas fini, la chasse aux clubs algériens continuera et n'observera aucune pitié. La question qui reste accrochée à un nuage de doute est la suivante : continuera-t-on à cracher son venin sur les clubs algériens ? la réponse mérite une mobilisation. A suivre.