La 5e réunion ministérielle du Forum global de lutte contre le terrorisme s'est ouverte hier à New York. L'Algérie qui participe à ce rendez-vous est représentée par le ministre délégué, chargé des Affaires Magrébines, Abdelkader Messahel. Connue pour sa lutte sans merci contre le terrorisme, l'Algérie réaffirmera au cours de cette réunion sa détermination à poursuivre ses efforts entamés seule depuis les années 1990, visant à éradiquer ce fléau. Au cours de cette session, les participants examineront des questions comme l'extrémisme violent, la situation au Sahel et en Afrique et le financement du terrorisme en relation avec le renforcement des mécanismes internationaux pour le tarissement de ses sources, en particulier le trafic de drogues, et le paiement des rançons, a-t-on appris auprès de la délégation algérienne. L'Algérie, qui a initié plusieurs actions en Afrique dans le cadre de la lutte antiterroriste et le tarissement du paiement de rançons, avait appelé au cours du dernier sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) sur le terrorisme et l'extrémisme violent, tenu le 3 septembre dernier à Nairobi (Kenya), à la tenue à Alger d'une réunion de haut niveau de l'UA sur le tarissement des sources de financement du terrorisme. «L'Algérie a été le pays initiateur de la convention africaine de lutte contre le terrorisme qui a été adoptée par le sommet des chefs d'Etat africains lors de la 35e session tenue en 1999 à Alger», avait indiqué à la presse M. Messahel en marge du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, consacré au renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme. L'Algérie a été aussi derrière le protocole additionnel de la convention africaine de lutte contre le terrorisme adopté en 2004 par les chefs d'Etat africains pour le cadrer avec les évolutions en matière de lutte antiterroriste en Afrique, avait-il rappelé. Il avait souligné, également, que parmi les grands acquis de l'UA, figure la mise en place, à l'initiative de l'Algérie, du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) dont le siège est à Alger. Le Caert, chargé d'évaluer la menace terroriste en Afrique et de promouvoir la coopération antiterroriste interafricaine, s'occupe plus particulièrement de conduire des actions de formation, de mener des études, de constituer des bases de données pour la collecte, l'échange et l'analyse d'informations ainsi que d'exercer une fonction de veille et d'alerte en matière de terrorisme.