Des prix ont été remis, hier soir à Alger, à neuf journalistes de la presse écrite et audiovisuelle en reconnaissance pour leur «contribution» à l'écriture de l'histoire de la glorieuse révolution nationale. Dans la catégorie presse écrite, le premier prix d'une valeur de 500 000 DA est revenu au journaliste Yazid Dib du «Quotidien d'Oran» pour son article consacré à la résistance de la région des Aurès, Le deuxième prix (300 000 DA) , a été décerné à Nacer Lemdjed, du quotidien «El-Ahrar». Le troisième (200 000 DA) est revenu à la journaliste Noura Sari, pour son écrit «Les massacres de Dhahra». Dans la catégorie Radio, le premier prix a été remporté par Samira Lefriki, pour son reportage sur «la torture durant la révolution nationale», tandis que le deuxième prix a été décerné au journaliste Farès Bennourna, de la radio régionale de Mila, pour son reportage «Les caravanes de la liberté». La journaliste Oulhadj Jouhar de la Chaîne II de la Radio nationale a gagné le troisième prix pour son portrait sur «le colonel Mohamed Oulhadj». Quant à la catégorie Télévision, Nabil Hamadache de l'ENTV a reporté le premier prix avec son émission «Chouhadaa Ahiaa» (chouhada immortels), tandis que le deuxième prix est revenu au journaliste Kheireddine Benazouz de «Echorouk TV». Le troisième prix a été décerné au journaliste Abdelkader Kharbouche de «Dzaïr TV» pour son reportage sur «les effets néfastes des essais nucléaires au Sahara algérien». Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a souligné l'«importance de ce prix qui est à sa première édition», estimant qu'il était la preuve irréfutable de l'intérêt soutenu «accordé par les autorités publiques à la préservation de la mémoire nationale». Le ministre a insisté sur la nécessité de «perpétuer la tradition de la célébration de l'anniversaire du déclenchement de la révolution nationale, en vue d'inculquer aux jeunes générations les valeurs du sacrifice, consenti par les valeureux moudjahidine et martyrs pour la libération de la patrie». Il a rappelé le rôle «des journalistes durant la révolution nationale et après l'indépendance». «La mission journalistique porte en elle l'amour de la patrie et la consécration des valeurs et des principes nobles de la proclamation du 1er novembre 1954, tout en reflétant une image réelle des gloires algériennes», a-t-il soutenu. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a, pour sa part, souligné la nécessité «de perpétuer la tradition de l'organisation de tels concours au profit des générations montantes et de la préservation de la mémoire nationale», appelant les journalistes à participer à l'écriture «de la glorieuse histoire de l'Algérie». Le «Prix des enfants de novembre» est l'occasion de «consacrer l'esprit de concurrence chez les journalistes pour les encourager à écrire sur l'histoire de l'Algérie, qualifiant de «riches» les travaux présentés et sélectionnés avec objectivité par le jury du concours. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée en présence de membres du gouvernement, des directeurs généraux des organes de presse publics et de cadres des ministères de la Communication et des Moudjahidine.