L'ex-candidat à l'élection présidentielle du mois d'avril 2014, Rachid Nekkaz, a été arrêté par les forces de sécurité à Seddouk, wilaya de Béjaïa. L'information de son interpellation a été donnée sur son propre «Facebook» avant qu'elle ne soit reprise par plusieurs réseaux sociaux et sites électroniques d'informations. L'ex-candidat aux élections présidentielles du mois d'avril 2014 a entamé le 1er novembre dernier, une marche à travers l'ensemble des wilayas du pays pour réclamer selon lui, un changement pacifique. Profitant de la célébration des cérémonies du 1er Novembre, Rachid Nekkaz a choisi la ville de Khenchela, berceau de la révolution de la lutte armée pour débuter son périple à travers l'ensemble du territoire national. Sa marche devait prendre fin le 28 de ce mois à Alger, plus précisément devant la Grande-Poste. «Je donne rendez-vous aux citoyens qui n'avaient pas pu participer avec moi à la marche, le vendredi 28 novembre 2014 à 17h». Ce n'est pas hasard que Rachid Nekkaz a choisi la date du 28 novembre 2014 pour organiser son rassemblement à Alger. Sachant qu'il ne pourrait pas rassembler beaucoup de monde dans un jour ouvrable, le candidat aux précédentes élections présidentielles a choisi ce jour «vendredi» de la grande prière «Al Djoumouaa». En plus des badauds, Rachid Nekkaz compte sur les militants de l'ex-FIS qui profitent de n'importe quel événement ou des appels à manifester pour tenter de sortir dans la rue à partir de la mosquée d'Al Wafa Bi Al Ahd à Kouba. Revenons à la marche initiée par M. Nekkaz pour signaler que pas plus de 5 personnes ont assisté au coup d'envoi donné devant la mosquée Ibn Badis situé au centre-ville de Khenchela. Après avoir parcouru plusieurs wilayas de l'Est algérien, Rachid Nekaz a été interpellé jeudi 13 novembre alors qu'il se trouvait à Seddouk, wilaya de Béjaïa. C'est d'ailleurs lui-même qui a donné l'information de son interpellation le jeudi à 17h, certainement par le biais de son téléphone-portable IPhone, si ce n'est pas une autre personne ayant l'accès à sa page Facebook. «Emprisonnés à Seddouk (W. Bejaïa), nous avons été accueillis dans la ville par le commissaire de police qui nous a mis immédiatement en état d'arrestation devant la population en plein centre-ville», a-t-on lu sur la page Facebook de M. Rachid Nekkaz. Sur la même page nous pouvons encore lire, je cite : «Nous sommes emprisonnés jusqu'à samedi au moins, où nous devrons rencontrer le procureur d'Akbou. J'expliquais à une personne en voiture les objectifs de cette marche pacifique jusqu'à Alger (Grande Poste) le 28 novembre à 17h ainsi que ses objectifs de cette marche pacifique jusqu'à Alger. Après 13 jours de marche continue, soit plus de 400 km, il semble que certaines autorités cherchent à nous dissuader d'aller jusqu'au bout. Quels que soient les obstacles, personne ne nous empêchera d'aller jusqu'au bout de cette marche pour un changement pacifique en Algérie à l'occasion du soixantième anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954», fin de citation. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec la cellule de communication et des relations publiques qui n'ont pas souhaité s'exprimer à ce sujet. En somme, Rachid Nekkaz ne savait certainement pas qu'en sa qualité de personnalité politique et ancien candidat aux dernières présidentielles, il est tenu avant n'importe quel citoyen de respecter les lois de la République. Pourtant en France où il a longtemps vécu, il n'aurait jamais tenté d'organiser une manifestation non autorisée, car il savait très bien qu'il répondrait immédiatement de son acte devant la justice. De toute manière, Rachid Nekkaz devrait savoir qu'en Algérie également, il y a des lois et une justice pour faire respecter les lois de la République. Il devrait certainement présenter devant le parquet ce dimanche pour plusieurs délits dont, attroupement, troubles à l'ordre public et incitation à la rébellion.