L'objectif est également de contribuer aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ceci n'a certainement pas échappé au premier responsable de la Sonelgaz. Comme cela est devenu coutumier pour les étudiants, les enseignants, les opérateurs économiques et autres acteurs de la vie économique locale, l'Ecole préparatoire en sciences économiques, commerciales et sciences de gestion d'Annaba (EPSECSGA) accueille même Noureddine Boutarfa, PDG de la Sonelgaz. Invité dans le cadre du cycle de conférences qu'organise mensuellement l'EPSECSGA en son siège à Pierre et Marie Curie, le premier responsable de l'électricité et du gaz en Algérie expliquera sa vision sur les énergies renouvelables en Algérie. Il devait aborder la question des mécanismes susceptibles de promouvoir la contribution des ressources énergétiques renouvelables dans l'économie de l'énergie en relation avec la sauvegarde de l'environnement. De ces mécanismes, il y aura, entre autres, la contribution des ressources d'origine solaire, la mise en place des moyens et des techniques d'optimisation de la consommation des ressources fossiles (hydrocarbures, charbon etc...). Comme il l'avait fait pour ces prédécesseurs au micro de EPSECSGA, notamment l'ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, son auditoire fixera son attention sur tout ce qu'il pourrait avancer sur les conséquences pouvant résulter de l'épuisement des ressources énergétiques fossiles et de la nécessité de chercher d'autres débouchés en termes de sources d'énergie. Cette recherche, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et la Jordanie l'ont effectuée récemment sous l'impulsion de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Celle-ci a mis à la disposition de ces quatre pays une enveloppe financière de 250 millions de dollars pour développer et accélérer l'investissement privé dans la production des énergies renouvelables afin de faire face à la demande croissante en électricité. L'objectif étant également de contribuer aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ces prédispositions n'ont certainement pas échappé au premier responsable de la Sonelgaz. D'où les questions que les Algériens se posent sur les perspectives qui s'offrent à leur pays en ce temps d'incertitudes énergétiques et ce, même s'il est de plus en plus question de gaz de schiste. Et si pour Abdelmadjid Attar, s'exprimant lors du dernier colloque international organisé à Ouargla sur les énergies renouvelables, il y a urgence pour l'Algérie à mettre en place «une stratégie capable d'assurer la sécurité énergétique du pays à long terme à condition de bien maîtriser les techniques d'exploitation de cette ressource. Particulièrement celle ciblant une consommation énergétique sage et modéré en carburants, gaz naturel et électricité», quelle serait celle que proposerait le PDG de la Sonelgaz ? La question est déjà posée par les étudiants habitués de ces rendez- vous d'un plus de savoir et de connaissances que représentent les conférences qu'organise l'EPSECSCA sous la direction de Benosmane Mahfoud.