Dans un communiqué rendu public, le ministère de la Défense indique que le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'armée Ahmed Gaïd-Salah, a effectué une visite de travail et d'inspection aux secteurs opérationnels de la 4e région militaire. Cette visite s'inscrit «dans le cadre de l'évaluation du plan de préparation au combat des unités et du programme d'instruction annuel des forces, et dans le cadre de la consolidation du contact direct avec la troupe et du suivi sur le terrain des unités déployées aux frontières», a précisé la même source. Le vice-ministre de la Défense nationale «s'est enquis du niveau de disponibilité d'un nombre d'unités déployées dans le territoire de la 4e Région militaire, où il a tenu des rencontres avec les cadres et personnels des unités chargées de la protection et de la sécurisation des frontières, et a saisi également cette opportunité pour saluer les efforts consentis pour la préservation de l'intégrité territoriale du pays et pour les exhorter de redoubler de vigilance et d'être disponibles en permanence pour l'exécution des missions assignées», a souligné le communiqué. «Après avoir rencontré les cadres, élèves et militaire de l'Ecole d'application des troupes spéciales de Biskra, le chef d'état-major de l'ANP a clôturé sa visite par une réunion avec les cadres du Commandement de la 4e Région militaire à Ouargla, où il s'est enquis du bilan d'activités de l'année 2014, et a donné les directives et les instructions nécessaires pour améliorer davantage le rendement des unités et leurs conditions de travail pour l'exercice 2015», a ajouté la même source. A l'occasion de cette visite, le général de corps d'armée a procédé à l'inauguration de quelques infrastructures militaires, à l'instar du dépôt régional des carburants, a conclu le communiqué du MDN. Ces visites aux frontières entrent dans la cadre du suivi du vice-ministre de la Défense de la situation qui prévaut à nos frontières. Que ce soit à l'est, à l'ouest ou au sud, la situation sécuritaire au niveau des frontières constitue un véritable casse-tête pour les forces de l'Armée nationale populaire et ce, en raison des de l'insécurité qui règne chez nos voisins. Cet état de fait a contraint les forces de l'ANP de renforcer leur dispositif de sécurité afin d'annihiler toute tentative d'incursion des terroristes qui pourrait se faire à n'importe quel moment que ce soit de jour ou de nuit. La dégradation totale de la situation sécuritaire en Libye et la présence de plusieurs groupes armées islamiste dont Al-Qaïda et la nébuleuse «Etat Islamique» dite Daech constituent une menace réelle pour notre pays. La complicité dont pourraient bénéficier les forces du mal, par leurs acolytes islamistes à l'intérieur du pays n'est pas écartée. Ce sont ces raisons qui ont obligé les forces de l'Armée nationale populaire à veiller au grain et ne pas baisser la garde.